L'horreur à Nice
La France a été, une nouvelle fois, touchée par une attaque terroriste. Le bilan est dramatique. Nous vous proposons des témoignages d'habitant de nos départements qui étaient sur place jeudi soir.
15 juillet 2016 à 6h41
Un véritable carnage.
84 personnes sont mortes pendant le Feu d’artifice du 14 juillet à Nice. Dix-huit sont très gravement blessées.
Il était près de 23h lorsqu’un camion s’est élancé sur la Promenade des Anglais. Le poids lourds de 18 tonnes a fait près de deux kilomètres en fauchant tout sur son passage.
Le conducteur a été abattu par les forces de l’ordre, qui ont retrouvé une arme de poing dans la cabine du véhicule. L’homme est un Niçois d’origine tunisienne de 31 ans. Le « caractère terroriste ne peut être nié » a déclaré le président de la République, François Hollande. A midi ce vendredi, l'attentat n'avais pas été revendiqué.
Le président a réunit un conseil de défense et de sécurité ce matin. Le Plan Blanc a été déclenché et le quai d’Orsay a ouvert une cellule d’aide aux victimes (n°01 43 17 56 46) .
François Hollande a également décidé de faire appel à la réserve opérationnelle pour venir en aide aux policiers et aux gendarmes. Le niveau de sécurité va être relevé en France en activant le Plan Sentinelle. L'Etat d’urgence va être prolongé pour 3 mois.
Nous vous proposons le témoignage de Vanessa. Cette habitante de Graulhet est en vacance à Nice avec son mari et ses deux enfants. Ils étaient au feu d'artifice hier soir et sont parti quelques minutes avant le début de l'attaque. Vanessa estime qu'elle et sa famille ont "échappé à la mort". Elle est interrogée par Cyrille Masson :
Un autre tarnais d'origine, Mathieu, était présent à Nice hier soir. Cet interne en médecine, natif de Castres, travaille dans un hôpital niçois. Nous l'avons joint ce jeudi matin, alors qu'il se rendait au service pédiatrie pour s'occuper d'enfants victime de l'attentat :