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INFO 100%. Une prime de 600 euros et jusqu'à 4% d'augmentation pour les salariés de Pierre Fabre

La direction de Pierre Fabre et les syndicats ont conclu un accord dans le cadre des négociations annuelles obligatoires. Les salaires seront augmentés jusqu'à 4% et les salariés touchant moins de 3500 euros brut auront droit à une prime de 600 euros versée en décembre.

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24 novembre 2022 à 18h44 par Axel Mahrouga

Syndicats et direction sont parvenus à un accord. A l'issue des négociations annuelles obligatoires, les salariés du groupe Pierre Fabre vont voir leurs salaires augmenter de 2 à 4%. 

Dans le détail, les salariés de niveau 1 à 3 verront le montant de leur fiche de paie augmenter de 4%. Pour les employés de niveau 4 et 5 et 7 à 10, l'augmentation sera quant à elle de 3,5%. Enfin, le salaire des collaborateurs de niveau 6 va, lui, gonfler de 2%. 

De plus, tous les salariés perçevant moins de 3500 euros brut par mois, vont bénéficier d'une prime de 600 euros, versée à la fin du mois de décembre 2022. En avril 2023, une prime supplémentaire, de transport d'un montant de 200 € sera aussi distribuée.

«On est très loin du compte»

L'accord entre en vigueur après avoir été voté par les syndicats FO et CGC, représentant à eux deux 50% des votes. SUD, la CFTC et la CGT n'ont eux pas signé cet accord. "On est très loin du compte", relève Frédéric Fabre, délégué syndical central CGT. 

Pendant les négociations, l'ensemble des syndicats demandaient un plancher pour ces augmentations à 90 euros, "qui aurait favorisé les bas salaires", mais ce dernier sera finalement de 80 euros. 

Du côté de la CGT, les représentants seront vigilants à l'évolution de l'inflation. "D'ici la fin de l'année prochaine, si l'inflation continue de déraper il va y avoir de la grogne, prévient Frédéric Fabre. Dans le cours de l'année si l'inflation continue et que l'entreprise ne veut pas revoir les salaires il faudra certainement appeler à faire un mouvement plus dur et qui pourra durer dans le temps. Il y a vraiment une détresse. "

Mercredi 16, sur le site de Gaillac et jeudi 17 novembre sur les autres sites du groupe, le jour de la clôture des négociations, une centaine de salariés avaient manifesté pour que l'accord, qui était en passe d'être signé, n'oublie pas les bas salaires.