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INFO 100% - Une confrontation le 12 mai entre Cédric Jubillar et un autre personnage trouble du dossier

Marc-Aurèle, son ancien voisin de cellule, a raconté que le peintre plaquiste lui avait avoué le meurtre de sa femme. Les deux vont confronter leurs versions dans le bureau des juges.  

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Publié : 2 mai 2022 à 14h40 par Brice Vidal

 

Il s’agit d’un épisode attendu depuis plusieurs semaines, la confrontation entre Marc Aurèle l’ancien co-détenu et Cédric Jubillar aura lieu la semaine prochaine, « le jeudi 12 mai » nous précise une source proche du dossier. Il s’agit de la première confrontation de l'enquête relative à la disparition de Delphine Jubillar instruite par les juges d’instruction Coralyne Chartier et Audrey Assemat. « Cédric Jubillar va devoir s'expliquer » nous glissait il y a quelques semaines une source judiciaire. Marc Aurèle, c’est cet homme détenu à la prison de Seysses en même temps que le mari de Delphine. Le voyou corse a indiqué, à l’automne aux enquêteurs de la Section de recherches, que Cédric Jubillar lui avait avoué le meurtre de sa femme. Des révélations qui ont mené à l’épisode judiciaire de décembre : la garde à vue de Séverine, la nouvelle compagne du Tarnais, pour recel de cadavre.

 

Selon les déclarations du fameux « Marco », Cédric Jubillar lui aurait confié avoir enterré sa femme près de la ferme de Drignac à Cagnac-les-Mines, et craindre que les intempéries ne mettent à découvert la dépouille, le corps étant enterré peu profond. Le mis en examen le plus célèbre de France lui aurait conseillé d’aller trouver Séverine pour l'aider à déplacer le corps. La piste s’est révélée infructueuse jusque-là, puisque ni les vastes recherches lancées en janvier – avec l’appui des militaires de la Fouille opérationnelle spécialisée – ni les dizaines de milliers d’images capturées à l’aide de drones en mars n’ont permis de retrouver le corps de l’infirmière de 33 ans. Dans un second temps début janvier, Cédric Jubillar avait regretté ses confidences dans un courrier envoyé à Séverine, indiquant avoir « été naïf » ; « j’ai raconté n’importe quoi, à n’importe qui » s’excusait-il après avoir fait vivre 36 heures de garde à vue intense à sa nouvelle compagne.

 

Cédric Jubillar mis en examen pour homicide par conjoint et placé en détention depuis le 18 juin dernier clame toujours son innocence. Toutes ses demandes de mise en liberté ont été refusées. Il devrait être assisté jeudi 12 mai de ses avocats Me Emmanuelle Franck, Me Alexandre Martin et Me Jean-Baptiste Alary.