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INFO 100% - La pénitentiaire rend un avis négatif sur la libération sous bracelet électronique de Cédric Jubillar

Les avocats du mari de Delphine Jubillar, mis en examen pour meurtre par conjoint, contestent la décision du SPIP. Le juge des libertés a également refusé ce mercredi, la dernière demande de remise en liberté de Cédric Jubillar.  

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Publié : 21 septembre 2022 à 17h59 par Brice Vidal

 

Le service pénitentiaire d’insertion et de probation a dit non. Le SPIP a rendu en fin de semaine dernière un avis négatif relatif à la possibilité de remettre en liberté sous bracelet électronique Cédric Jubillar.

Dans le cadre des demandes de libération formulées par les avocats de la défense, le juge des libertés de Toulouse (JLD) avait lancé une étude de faisabilité. Etait-il possible techniquement de remettre Cédric Jubillar en liberté conditionnelle, sous bracelet électronique, en attendant la fin de l’instruction voire son éventuel renvoi devant une cour d’assises. La réponse, bien qu’elle ne préjugeait en rien d'une future décision de remise en liberté, est négative. Le bracelet n'est pas à l'ordre du jour pour "le mec le plus connu du Tarn" comme il aime à se présenter.

Un ami du mis en examen proposait, selon nos informations, de mettre à sa disposition un logement dans le sud de la France. Soupçonné d'avoir tué son épouse dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020 à Cagnac-les-Mines (81), Cédric Jubillar est mis en examen et incarcéré pour meurtre par conjoint depuis le 18 juin 2021. Toutes ses demandes de remise en liberté ont, à ce jour, été refusées par la justice (Juge des libertés et de la détention et chambre de l’instruction de la cour d’appel).

 

Le SPIP s'est-il trompé de logement dans son étude de faisabilité ? 

Les avocats de Cédric Jubillar contestent de manière véhémente cette nouvelle "tuile" et demandent une deuxième étude de faisabilité, « il n’y a que dans ce dossier qu’on voit cela, le SPIP justifie sa décision en indiquant qu’il y a des gravats dans ce logement et qu’il n’est pas meublé, mais ils se sont juste trompés de logement ou ont menti, car j’ai les photos du logement à disposition et c’est absolument faux ! » s’insurge Me Emmanuelle Franck. Selon elle, « l’ami de notre client était même tout à fait d’accord pour installer à ses frais une box internet »  (nécessaire pour la géolocalisation du bracelet électronique).

Indépendamment de l'avis du SPIP, le juge des libertés et de la détention a rendu sa décision sur la dernière demande de remise en liberté déposée par les conseils du peintre plaquiste. Nouveau refus. Ses avocats pourraient décider de faire appel devant la chambre de l'instruction mais ne s'étaient "pas concertés" à l'heure où nous écrivions ces lignes. Le Tarnais doit également être interrogé par les juges d'instruction en charge du dossier vendredi à partir de 9h30.