Ils dorment dans leur voiture pour voir les coureurs du Tour de France à l'assaut des Pyrénées
Ce mardi, les coureurs vont de Carcassonne à Bagnères-de-Luchon et partent de Luchon direction St-Lary-Soulan mercredi. De nombreuses personnes se sont installées très tôt près des points stratégiques pour les voir passer.
Publié : 24 juillet 2018 à 10h43 par
Le Tour de France entre dans sa derniere semaine et elle sera décisive.
Ce mardi 24 juillet, les coureurs cyclistes, après un jour de repos et les acclamations à Mazamet, partent pour la 16e étape de 218 kilomètres entre Carcassonne et Bagnères de Luchon.
Ils affrontent le col du Portet-d’Aspet (5,4 km à 7,1%), vite enchainé par celui de de Menté (6,9 km à 8,1%) , puis celui du Portillon (8,3 km à 7,1%).
C’est Geraint Thomas, de l'équipe Sky, qui part en jaune.
Affluence au col du Portet-d'Aspet
Et pour voir les coureurs, les Haut-Garonnais et les touristes sont arrivés tôt, très tôt! En camping-car, en voiture, ils ont envahi le col du Portet-d'Aspet notamment, comme Alain et Evelyne, venus du Fousseret et qui ont passé la nuit de lundi à mardi dans leur voiture... Jean-Paul, un septuagénaire vosgien, a lui enfourché son vélo pour tester le dénivelé.
Ecoutez Alain, Evelyne et Jean-Paul, au micro 100% de Brice Vidal.
Ce mercredi 25 juillet, les coureurs partiront pour la 17e étape de Bagnères-de-Luchon - qui accueille le Tour pour la 59e fois ! - , direction St-Lary-Soulan.
Une étape de 65 kilomètres ( la plus courte depuis 30 ans), inédite, avec, à l'arrivée, le redoutable col du Portet et ses 16 kilomètres à 8,7%. C'est le plus élevé de ce Tour, il culmine à 2215 mètres.
Fumigènes interdits
A noter que le préfet de la Haute-Garonne a interdit les fumigènes sur la voie publique de ce mardi 24 juillet de 12h à 19h et ce mercredi 25 de 12h à 17h dans les communes traversées par le Tour.
Emmanuel Macron absent
On a appris lundi qu'Emmanuel Macron annulait son déplacement sur cette 17e étape. Rien à voir avec le cas Benalla dit son entourage, mais le Président est empêtré dans cette affaire sur laquelle il ne s'est toujours pas exprimé officiellement.
Alexandre Benalla, proche collaborateur d'Emmanuel Macron, est mis en examen pour avoir frappé deux manifestants le 1er mai dernier alors qu'il n'a pas de pouvoirs de police. Quatre autres personnes sont mises en examen et les auditions de divers membres du gouvernement et des cabinets sont entendus par les commissions d'enquête du Sénat et de l'Assemblée nationale.