HORREUR. Corps dépecé près d’Alban : les auteurs auraient cuit le cadavre avec des légumes avant de disperser les morceaux !

 

Un scénario sordide qui dépasse l’entendement. Deux hommes et une femme ont été mis en examen le 11 février 2023 pour enlèvement séquestration suivi de mort et recel de cadavre. L’histoire devient, au fur et à mesures des investigations, digne d’un film d’épouvante. Philippe S., boucher à la retraite de 67 ans habitant Camarès, Loup B, un fossoyeur de 32 ans ainsi que Nathalie K. sont suspectés d’avoir kidnappé un homme de 60 ans le 28 janvier 2023, avant de le tuer, découper son corps, le brûler et disperser les morceaux aux alentours du village de Coupiac entre Tarn et Aveyron.

 

On ignore à ce stade les raisons de ce déchainement de violence. Mais un détail atroce est venu s’ajouter à la litanie d’atteintes à l’intégrité dont se seraient rendus coupables les auteurs. La rumeur bruissait autour de Coupiac et Camarès, et selon nos informations, l’un des mis en cause est "passé à table". Il reconnaît que le cadavre de Diego a été cuit dans une soupière avec légumes et aromates ! Les morceaux auraient été ainsi « traités » pour qu’ils se consument mieux et éviter « les mauvaises odeurs » nous confirme une source proche de l’enquête. Les viscères du malheureux auraient été également cuites à la poêle. Les restes de la victime, après cuisson et crémation, auraient été éparpillés dans le secteur de Coupiac.

 

La famille du malheureux habitant de Brasc, destinataire de mystérieux messages émanant du disparu, avait prévenu les gendarmes le 8 février. On sait que deux des mis en cause avaient été vus utilisant le véhicule du disparu et une perquisition « réalisée à leur domicile » permettait de découvrir « de multiples objets appartenant au disparu ». Lors de sa garde à vue Philippe S. « indiquait aux enquêteurs avoir involontairement tué l’homme » « après avoir eu un différend non précisé avec lui ». « Il l’aurait repoussé et fait tomber à terre » avant d’incinérer le corps. Un premier transport sur les lieux a déjà été organisé par le juge d’instruction montpelliérain en charge du dossier. Les investigations, confiées aux gendarmes de la brigade de recherches de Millau assistée de la Section de recherches de Toulouse, se poursuivent.