Finale de la Coupe du Monde. Revanche de "la douloureuse" élimination de 2018 pour la diaspora argentine de Toulouse

 

Toulouse va vibrer pour les Bleus dimanche, la finale de la Coupe du Monde France-Argentine est à 16 heures. L’équipe de Didier Deschamps est en route pour un 2e titre mondial d’affilée face à l’Argentine de Lionel Messi. Toulouse, patrie de Carlos Gardel, possède une forte communauté argentine, alors on va aussi vibrer pour l’Albiceleste dans la Ville rose. 

Lucas (prononcez Loucasse) Lescano est né à Buenos Aires, ce supporter de Boca Junior et de Barcelone est un fondu de foot. Dimanche, le Toulousain va supporter l’Argentine. Une équipe qui, "ne se limite pas au génial Léo Messi" ; attention à l’Albiceleste qui revient de l’enfer après avoir perdu son premier match face à l’Arabie Saoudite ; "ç'a été très difficile à digérer, mais ç'a donné du dynamisme à l'équipe, l'a rendu plus performante" 

 

 

Ce sera une affiche de rêve, d’un côté le tenant du titre, de l’autre la bande à Lionel Messi qui a perdu un seul match sur une quarantaine.

Lucas installé dans la Ville rose depuis 2006 (finale des Bleus face à l'Italie, perdue aux tirs au but) a joué au foot pendant 25 ans, notamment en amateur à Toulouse-Fontaines. Dimanche il regardera la finale avec toute sa famille. Avec dans un coin de la tête le quart de finale perdu en 2018 face aux Bleus (la fameuse volée stratosphérique de Pavard) ; "ç'a été douloureux même si l'équipe d'Argentine n'était pas très bonne, notamment l'entraîneur Sampaoli qui n'était pas bon [...] ce sera la revanche !".

Quant au duel entre Messi et Mbappé, les deux facteurs X du PSG, pour Lucas il n'y a pas photo ; "ça va être un match très dur, la France fait peur mais on espère gagner pour nous pour le peuple argentin et pour Messi. Mbappé est très fort et a toute sa carrière devant lui mais on  ne peut pas le comparer à Messi, lui ça fait 15 ans qu'il est au top niveau, c'est le meilleur joueur du Monde". 

L'Argentine titrée en 1978 et 1986 va vouloir aller chercher sa troisième étoile, comme le France sacrée en 1998 et 2018.