La 6e édition du festival perpignanais a été maintenue et débutera le 19 juillet prochain.

C’est une bataille de gagnée pour David Garcia, directeur du festival Live au Campo. Après de longs mois d’incertitude, la 6e édition du festival a été maintenue. Un soulagement pour David Garcia, mais aussi pour la ville de Perpignan, "c’est le coup d’envoi, on va relancer la dynamique de la vie culturelle", explique André Bonet, adjoint au maire délégué à la culture.

Une programmation made in France

En raison des contraintes sanitaires, les artistes internationaux ont préféré décaler leur venue en Europe en 2022. Une situation qui n’a pas empêché au festival Live au Campo d’avoir une programmation chargée, ce qui réjouit David Garcia. "C’est une programmation 100% française, mais en même temps, on a tellement de bons artistes en France". En plus des grandes célébrités qui sont en tête d’affiche, le festival permet l’émergence de nouveaux artistes grâce à sa collaboration avec la Casa Musicale, une association qui forme de nombreux musiciens. Les organisateurs du festivals ont révélé ce vendredi plusieurs nouveaux noms qui seront sur la scène perpignanaise. D'autres sont attendus dans les prochaines semaines. 

Cette année, le festival s’étendra sur 8 soirées, du 19 au 31 juillet, voici la programmation :

Soprano (19 juillet), Kendji Girac (21 juillet), Tryo (22 juillet), Ines Reg (24 juillet), Véronique Sanson(25 juillet), Alain Souchon (27 juillet), Vianney (29 juillet) et Benjamin Biolay (31 juillet). Beth Hart ne fera finalement pas partie de la fête, elle devait être sur scène le 20 juillet. 

Et leurs premières parties :

Rcan, Clou, Sebah, Justine Time, José Bandoleros, Bess, Paco & Nico, Mohamed Nouar & Kévin.

Un festival test

Alors que de nombreux festivals ont du encore renoncer cette année, le maintien du festival Live au Campo permettra aussi de mettre en place l’utilisation du pass sanitaire. Chaque festivalier devra présenter une attestation papier ou présenter le flash code du pass tous anti-covid. David Garcia ne craint pas que cela empêchera les gens de venir. "Moi, je n’ai pas peur, sinon je ne ferai pas le festival." À partir du 1er juillet, il n’y aura plus de jauge pour le public assis, un autre avantage pour le festival.

 

 

Margaux Alix