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Drame d'Estagel : le petit neveu de la défunte de 78 ans mis en examen pour homicide

Le procureur de la République de Perpignan a donné une conférence de presse ce mardi pour préciser l'enquête autour de la découverte du cadavre de cette septuagénaire jeudi dernier.

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16 novembre 2021 à 17h21 par John Bourgeois


L'enquête se précise autour du meurtre de Monique Garabito, cette femme de 78 ans retrouvée morte par son fils le jeudi 11 novembre dernier à Estagel. Jean-David Cavaillé, le procureur de la République de Perpignan, a fait le point devant la presse 5 jours après le drame. Il a révélé "qu'une information judiciaire avait été ouverte par le parquet de Perpignan pour meurtre et complicité de meurtre". Elle est confiée à un juge d'instruction qui, saisi de ces faits, a mis en cause deux proches de la victime.

Le petit neveu de la victime mis en cause

On apprenait ce lundi que deux suspects avaient été interpellés et placés en garde à vue dimanche soir dans le cadre de cette enquête. Il s'agit en fait du petit neveu de la victime et de sa compagne, agés de 25 et 33 ans, et tous deux originaires de Haute-Garonne et plus précisément de Saint-Gaudens. Le petit neveu a été mis en examen pour meurtre et sa compagne elle pour complicité de meurtre. Ils ont été placés en détention provisoire à la suite de leurs auditions par le juge d'instruction.

Ces deux proches ont été interpellés dimanche soir à Saint-Gaudens avec l'aide des effectifs de police de Haute-Garonne, alors qu'ils s'apprêtaient à fuir. 

Peu d'informations sur le mobile de ce meurtre

Pour les besoins de l'enquête, le procureur s'est refusé à faire "tout commentaire sur les causes de la mort de la victime". Ce que l'on sait aujourd'hui, c'est que l'hypothèse familiale est privilégiée, et qu'il ne s'agit donc pas du crime d'un rodeur. Le jour de la macabre découverte, "la victime présentait des blessures sur la face et sur le corps, des traces de coups de couteau", a tout de même précisé Jean-David Cavaillé. Des coups à l'arme blanche qui ont vraisemblablement entraîné la mort de la femme de 78 ans. L'autopsie pratiquée ce lundi confirme également que le décès date du lundi 8 novembre dernier, 3 jours avant la découverte du corps par le fils de la septuagénaire. 

Pour ce qui est du profil du principal suspect, toujours présumé innocent, il n'a pas d'antécédents judiciaires. Cet homme de 25 ans est "sans emploi, et peu fixe en terme de domicile". Il s'agit "du même type de profil" pour sa compagne. Ce sont les auditions de l'intégralité de la famille de Monique Garabito qui ont permis d'identifier ces deux suspects.  Les investigations se poursuivent aujourd'hui pour préciser les circonstances de ce tragique événément, et confirmer l'hypothèse du drame familial.