Disparus de Payrin-Augmontel. Le corps d'une femme retrouvé par les gendarmes dans le Thoré
Le corps d'une femme a été retrouvé ce lundi 17 janvier 2022 dans le Thoré, près de Labruguières (Tarn). Ce pourrait être le corps de Cécile Monnot, cette institutrice de 51 ans, disparue depuis le dimanche 9 janvier 2022.
Publié : 17 janvier 2022 à 18h32 par Axel Mahrouga
Macabre découverte pour les gendarmes du Tarn ce lundi 17 janvier 2022. Une équipe de militaires à pied a découvert le corps d'une femme immergée dans le Thoré, aux alentours de 16h, près de Labruguières (Tarn). Il était échoué sur les berges. Selon toute vraissemblance, il pourrait s'agir du corps de Cécile Monnot, cette institutrice de 51 ans, portée disparue depuis le 9 janvier dernier. L'identité du cadavre doit encore être confirmée et une autopsie devrait être pratiquée dans les prochains jours. Mais selon les premiers éléments, le cadavre semble correspondre à la description de la disparue.
Avec son fils de 21 ans, Florian, l'institutrice installée sur la commune de Pont-de-l'Arn promenait son chien en bords de rivière le 9 janvier dernier, sur la commune de Payrin-Augmontel mais ils ne sont jamais revenus de cette balade. Leur chien a réussi à regagner le domicile familial et l'alerte a été lancée. Lundi dernier, le corps de son fils Florian était découvert dans les grilles de la station hydrauélectrique de Caucalières. L'autopsie pratiquée avait démontrée que le jeune homme était décédé des suites d'une noyade accidentelle.
Pendant toute la semaine, les efforts des militaires se sont concentrés sur les recherches du corps de sa mère. Par deux fois, les plongeurs de Marseillan et de Saint Cyprien dans l'Hérault, ont du repousser leur intervention, le Thoré était alors trop agité pour des investigations. Ce n'est que jeudi 13 janvier 2022 qu'il ont pu procédé aux fouilles du lit de la rivière, d'abord près de la centrale hydroélectrique, puis sur Payrin. Le lendemain, appuyés d'un hélicoptère, les gendarmes n'avaient toujours pas réussi à localiser le corps.
L'enquête doit désormais se concentrer sur les raisons de ce drame. Une montée des eaux brutales, comme observée sur les sondes du dispositif Vigicrue ? Une chute accidentelle dans la rivière ? En tout état de cause, l'hypothèse criminelle semblait être levée après l'autopsie du corps de Florian.