Disparus de Payrin-Augmontel. L'autopsie confirme le décès par noyade accidentelle du fils

L'autopsie pratiquée ce matin sur le corps du jeune homme de 21 ans, retrouvé lundi 10 janvier 2022, coincé dans les grilles de la centrale hydroélectrique de Caucalières, près de Mazamet (Tarn), confirme le décès par noyade accidentelle. L'étudiant était porté disparu depuis dimanche avec sa mère, une institutrice de 51 ans, depuis dimanche dernier après que les deux soient parti en balade sur les bords de la rivière. Leur voiture avait été retrouvée près de la commune de Payrin-Augmontel. 

Le parquet de Castres confirme qu'une enquête pour recherche des causes de la mort est toujours en cours. Les magistrats cherchent à connaître les circonstances exactes du décès et, surtout, écarter toute potentielle cause infractionnelle. 

La mère, toujours portée disparue

La mère du jeune homme, quant à elle, est toujours portée disparue. Une procédure en recherche d'une disparition inquiétante, encadrée par l'article 74-1 du Code de procédure pénale, est en cours. Juridiquement, l'institutrice n'est pour l'instant pas considérée comme décédée. 

Cependant, plus les heures passent, plus les espoirs de retrouver la mère de famille en vie s'amenuisent. Ce mercredi, les plongeurs de Marseillan et de Saint Cyr n'ont toujours pas pu procéder à l'inspection du lit du Thoré. Le niveau de l'eau et le débit de la rivière étant toujours trop importante. Les gendarmes ont cependant continué d'arpenter les berges à pied, dans l'espoir de retrouver un indice ou une trace du corps.

L'opération des plongeurs pourrait être menée, jeudi 13 janvier, si les conditions du Thoré le permettent. Ils pourraient être appuyés dans leurs recherches par un hélicoptère.