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Deuxième jour au procès du meurtre d'Alexandre
L'un des accusés a nié en bloc ce Mercredi son implication.
8 juin 2016 à 16h21
Cet après-midi, c'est Fatima Ennajah qui était entendue. Ce Mercredi, Claude Ducos, septuagénaire accusé d'avoir démembré le corps d'Alexandre Junca en juin 2011, a nié toute participation dans ce crime malgré les accusations du marginal ayant reconnu avoir porté les coups mortels. "C'est absolument faux !", a protesté Claude Ducos, 76 ans. Claude Ducos est soupçonné d'avoir aidé le principal accusé, Mickaël Baehrel, son amant occasionnel à faire disparaître le corps de la victime en le découpant.
On écoute Me Pierrette Mazza-Capdevielle, l’avocate de la mère d’Alexandre et d’une partie de la famille:
Baehrel, SDF de 30 ans, a reconnu au premier jour du procès avoir porté à Alexandre Junca, le 4 juin 2011 au soir, les coups de marteau mortels, sans pouvoir expliquer précisément pourquoi. Et il assure que Claude Ducos, appelé au secours, est venu dès le lendemain avec sa voiture pour emporter le cadavre. Quelques jours plus tard, Claude Ducos reviendra chercher Baehrel, l'emmenant vers la rivière de Pau "pour aller cacher le corps, en morceaux dans des sacs plastiques. Je ne savais pas qu'il l'avait démembré", a affirmé Baehrel. Malgré d'intenses recherches, plusieurs semaines s'étaient écoulées entre la disparition du collégien et la découverte de son corps: d'abord un fémur fin juin, puis d'autres restes en octobre. Face à ces accusations et aux questions pressantes du président François Bobille qui s'acharne à souligner ses incohérences et contradictions, Claude Ducos s'est muré dans un déni systématique.
Avec AFP.