De la prison avec sursis pour avoir décapité le diable

Le tribunal de Carcassonne s'est finalement prononcé dans l'affaire du diable de Rennes-le-Chateau. En avril dernier, une femme de 37 ans, s'était introduit dans l'église de cette petite commune de la Haute Vallée une hache à la main, vêtue d'une longue cape et la tête dissimulée derrière un masque vénitien. Puis elle a décapité la statue du diable Asmodée qui trône dans l'église.

Originaire de Quillan, elle avait expliqué avoir agi pour "venger les événements de la Syrie". Des expertises psychiatriques ont été menées mais les spécialistes n'ont détecté aucune altération de discernement.

Le procès s'était déroulé le 27 octobre dernier à Carcassonne. Le jugement avait été mis en délibéré. Elle a été condamnée  vendredi matin à 2 ans de prison avec sursis assorti d'une mise à l'épreuve de 24 mois avec obligation de soins et interdiction de remettre les pieds à Rennes-le-château.

Elle devra également verser à la commune 17 718 euros de préjudice.