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COVID : Toulouse évite l’alerte maximale, mais pour combien de temps ?

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1er octobre 2020 à 21h54 par Brice Vidal

La Ville rose est en sursis, lundi elle pourrait passer au stade ultime de la pandémie.

 

La Ville rose n’a pas été placée en alerte maximale, mais ce jeudi le ministre de la santé Olivier Véran a prévenu : la métropole est sur la mauvaise pente, comme d’autres grandes villes en France. 

Une semaine après le tour de vis - contesté - sur la région Aix-Marseille, Toulouse mais aussi Paris et plusieurs autres grandes villes dont Lille ont obtenu un sursis aujourd'hui avant de basculer en zone d'alerte maximale. Elles y passeront cependant dès lundi si la progression du Covid-19 ne faiblit pas. 

 

 

La situation à Toulouse 

Chez nous, deux voyants sur trois sont dans le rouge : le taux d’incidence est alarmant et il y a trop de personnes de plus de 60 ans touchées par le nouveau Coronavirus.

Jean-Luc Moudenc, qui s’est entretenu avec Jean Castex le Premier ministre et le ministre de la santé ce jeudi, demande une fois de plus à « chacun de respecter scrupuleusement les gestes barrières » ; ajoutant ne pas vouloir qu’on « cible certains secteurs économiques comme les bars et les restaurants » qui sont selon lui « minoritaires dans le terrain de propagation du virus ». Contrairement selon le maire de Toulouse aux universités « où il y a une concentration de jeunes ». 

 

Toulouse en première ligne en raison de sa forte population étudiante 

 

L’explosion  des cas de Covid à Toulouse est le fait selon l’édile de « la rentrée universitaire ». «On sait aujourd’hui que la jeunesse est ciblée par le virus. Et même si les jeunes ne sont pas gravement atteints, leur taux de contamination correspond à trois fois celui de la Métropole » indique le maire. Ce qui expliquerait le nombre important de seniors hospitalisés, car, explique JLM « quand ils voient parents et grands parents, ils contaminent ces gens plus âgés. »

À Toulouse, les professionnels des bars et de la restauration, qui souffrent déjà, craignent de devoir fermer. Le passage en alerte maximale serait  imminent « ça nous pend au nez » lâche le premier magistrat toulousain.