Corps démembré et brûlé près d'Alban : trois personnes interpellées
Les gendarmes de la Section de recherches de Toulouse assistés de la brigade de recherches de Millau viennent d'arrêter des suspects, mais l'affaire est encore floue.
15 février 2023 à 15h49 par Brice Vidal
Il affirme avoir tué involontairement un homme de 60 ans, sauf que la victime a été découpée en morceaux et son cadavre brulé. Une affaire sordide à Coupiac (12) entre Tarn et Aveyron, c'est dans cette petite commune proche d'Alban que le cadavre a été retrouvé vendredi. Le corps de cet amateur de pétanque a été découvert dans un jardin privé.
Le 5 février 2023 la gendarmerie de Saint-Sernin sur Rance enquêtait sur la disparition inquiétante d'un homme de 60 ans, son ex femme s'inquiétait de ne plus avoir de nouvelle depuis une semaine. Le 8 février les gendarmes retrouvaient la voiture du disparu à Camarès (12). Le même jour, de mystérieux sms venant du téléphone du disparu étaient reçus par sa famille. L'enquête des gendarmes se poursuivait pour "séquestration sans libération volontaire avant le 7ème jour". Les spécialistes de la Section de recherches de Toulouse assistés de la brigade de recherches de Millau entraient en scène. "Deux personnes qui avaient été vues utilisant le véhicule du disparu étaient identifiées et placées en garde à vue. Une perquisition était réalisée à leur domicile. Au cours de celle-ci de multiples objets appartenant au disparu étaient découverts" indique le parquet de Montpellier ce mercredi.
C'est l'un de ces hommes qui a avoué avoir tué "involontairement" la victime, "il l’aurait repoussé et fait tomber à terre" avant d'incinérer le corps. Mais toujours selon le procureur de Montpellier Fabrice BELARGENT , "une troisième personne était ensuite placée en garde à vue et ces trois personnes donnaient des versions non concordantes sur les conditions dans lesquelles l’homme disparu avait trouvé la mort." Les trois mis en cause, deux hommes et une femme, ont été présentées au parquet de Montpellier le 11 février 2023 et mis en examen des chefs d’arrestation, enlèvement séquestration suivi de mort d’une part et recel de cadavre d’une personne victime d’homicide ou de violences ayant entrainé la mort d’autre part. Ils ont été placés en détention.