Confinement : les jeunes en alternance trinquent encore en Occitanie
Publié : 8 novembre 2020 à 18h49 par La Rédaction
Retour à la case départ pour les étudiants reconfinés...
Les coiffeurs et autres esthéticiennes contraints de fermer à nouveau.Tout comme la restauration, ces secteurs sont mis sous cloche. Déjà fragilisés par le premier confinement, des doutes s’installent pour les salariés, mais aussi pour les étudiants alternants de ces structures. C’est le cas de Laëtitia et Élodie. Au-delà de leur insertion professionnelle, c’est aussi leur scolarité qui les inquiète...
« Est-ce que je vais pouvoir rester dans cette entreprise ? Comment je vais passer mon examen ? » Ces questions, Elodie se les posent chaque jour depuis le reconfinement. Cette étudiante en BTS esthétique est en contrat de professionnalisation au sein d’un spa toulousain. Mise au chômage partiel comme ses autres collègues, finis les stages en entreprise et finie l’école. Une situation alarmante pour la jeune femme.
Privées de pratique, nos alternantes se concentrent sur leurs études et sur de potentielles solutions en distanciel.
En contact avec ses collègues depuis son smartphone, Laetitia garde espoir pour la suite. En première année de brevet de maîtrise, cette étudiante est en contrat d’apprentissage au sein d’un salon de coiffure toulousain. Tout comme Elodie, son année d’études l’inquiète beaucoup. Ses examens approchent et toujours aucune nouvelle quant au déroulement de ces derniers. Mise en place de tutoriels de coiffure sur les réseaux sociaux et conseils, l’entreprise fait le nécessaire pour maintenir un lien à distance avec ses clients. Laetitia avoue tout de même se trouver en situation d’isolement.
« Est-ce qu’on va réussir à rebondir ? » Elodie garde un souvenir amer du premier confinement. Au chômage partiel durant le mois de mai dernier, elle se souvient que son entreprise a réussi à rebondir tardivement. Le mois de décembre se trouve être le mois le plus productif pour le SPA, elle souhaite que celui-ci se déroule au mieux. « On ne désespère pas » souligne Laetitia. Ces futures diplômées patientent dans l’espoir d’un avenir meilleur.