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Castres. Quatre ans de prison pour le conducteur accusé d'avoir fauché le petit Valentin

Le Tribunal de Castres a condamné le conducteur accusé d'avoir fauché le petit Valentin à Puylaurens (Tarn), à quatre ans de prison dont deux avec sursis. Les juges ont retenu sa consommation de stupéfiants comme circonstance aggravante.

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Publié : 16 novembre 2021 à 18h37 par Axel Mahrouga

Après quatre ans de procédure, Le Tribunal correctionnel de Castres a condamné ce mardi 16 novembre, le conducteur accusé d'avoir fauché le petit Valentin à Puylaurens (Tarn), en 2017, à 4 ans de prison, dont deux avec sursis pour homicide involontaire aggravé par la consommation de stupéfiants. Lors de l'audience, le 6 octobre dernier, le ministère public avait requis trois ans de prison dont une année avec sursis. 

La circonstance aggravante de la consommation de stupéfiants, au coeur des débats, et ayant motivé un report de la première date initialement fixée en septembre dernier, a bien été retenue après délibération par les juges. 
Cette condamnation est assortie d'une obligation de soin et de formation ainsi que d'une annulation du permis de conduire du prévenu pendant 12 mois.

Le jugement a été rendu en présence de la mère et d'une partie de la famille du petit Valentin. Le prévenu lui, ainsi que son avocat, n'étaient pas présents à l'audience.

 

« Ce ne sera jamais à la hauteur de ce qu'il nous a pris ».

A l'annonce du jugement, la mère du petit Valentin, assise en face des juges et entourée par les grands-parents de l'enfant, acquiesce. Avec le portrait de l'enfant dans la main, qui l'a accompagné à chaque fois à la barre, elle s'inquiète de l'absence du prévenu à l'audience. « Ce sera le juge d'application des peines qui décidera s'il ira effectivement en prison ou non, explique la présidente du tribunal. Mais je ne pense pas que vous en soyez informés ». Quelques mots, pour remercier les magistrats avant que la famille ne quitte la salle d'audience. « Ce ne sera jamais à la hauteur de ce qu'il nous a pris, réagit la mère du petit Valentin à la sortie du tribunal. J'espère que le juge d'application des peines le fera aller en prison, même si c'est pour une durée limitée de quelques mois. Notre vie, elle a basculé [...] que lui aussi vive ça. Ca nous soulagerait ».

Le prévenu a encore dix jours pour faire appel de ce jugement.