Castres Olympique. Julien Blanc " J'ai vraiment envie de tout donner pour ce maillot"

« C'est une très bonne opportunité » qui s'est présentée par la force des choses. Après la grave blessure de Jeremy Fernandez face à Brive, le Castres Olympique a rapidement trouvé un joker médical en la personne de Julien Blanc, alors engagé à Toulon. « Ça s'est fait facilement », raconte le néo-castrais. En seulement deux ou trois jours, il a pu quitter la rade pour rallier le Tarn.

C'est en terrain presque connu que le joueur, formé à Brive, arrive. Fils d'Éric Blanc, Champion de France 1990 avec le Racing Club de France, et né à Gaillac, Julien lui n'a jamais vécu dans le Tarn. « Je connais un peu mes origines, c'était une petite anecdote le fait que, par le passé, j'ai de la famille qui est passée dans le coin. Je sais situer Gaillac, ce n'est pas très loin de Castres [...] J'ai du sang Tarnais », développe l'ancien palois.

« Un très bon accueil, je ne suis pas surpris »

Sur le terrain, Julien Blanc est déjà entré en jeu face à Montpellier samedi dernier (victoire 26-13). De bon augure pour le demi de mêlée, qui, à Toulon, était justement en recherche de temps de jeu. Après deux semaines avec ses nouveaux coéquipiers, l'intégration au sein du groupe semble se faire dans de bonnes conditions. « J'ai reçu un très bon accueil, je ne suis pas surpris parce que j'avais entendu parlé dans ce club. J'ai trouvé un groupe très accessible, très simple, une super ambiance. Je me sens bien et le groupe m'a très bien intégré surtout ».

Dans le jeu, cette fois, les automatismes restent à peaufiner après une si courte période. « Vous les prenez en répétant les situations [...], ça se fait avec l'expérience, de jour en jour. Il y a connaître un système, des annonces donc ça à moi de très rapidmement m'acclimater ». Une nouvelle entrée contre Bayonne samedi permettrait d'accélérer encore la prise d'automatismes.