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Castres Olympique. C'est officiel, Rory Kockott intègre le staff du CO

L'emblématique numéro 9 du Castres Olympique, Rory Kockott, vient d'intégrer le staff du CO pour la saison prochaine. Il remplacera l'anglais Joe Worsley, au poste d'entraîneur de la défense.

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1er juillet 2022 à 16h38 par Axel Mahrouga

C'est un nouveau chapitre d'une légende castraise qui s'ouvre. Alors que le Castres Olympique, Rory Kockott, étaient en discussions depuis plusieurs semaines sur une possible reconversion de l'emblématique numéro 9 au sein du club, un accord entre les deux parties vient d'être trouvé.

Le Castres Olympique vient en effet d'annoncer la nomination du champion de France 2013 et 2018 au poste d'entraîneur de la défense. Il prend ainsi la place de Joe Worsley, dont le départ à l'issue de la saison 2021-2022 était déjà acté.

Fin des négociations

Des négociations qui semblaient avoir pris du plomb dans l'aile récemment après la sortie sur les réseaux sociaux de la femme de l'international Français, Stéphanie Kockott, estimant que « la manière dont sa carrière a pris fin est plus qu’irrespectueuse et injustifiable de la part des personnes en place ». Rory Kockott après 11 saisons sous le maillot du Castres Olympique n'est pas apparu dans le groupe pour les phases finales de Top 14 et, surtout, n'a pas non plus été inscrit sur la feuille de match à l'occasion de sa dernière rencontre à domicile. C'était face à Perpignan le 22 mai dernier.

« La fin de saison difficile que j’ai vécu a amené mon entourage à avoir des réactions publiques inadéquates et je le regrette », a déclaré au club le nouvel entraîneur en charge de la défense du CO. Une nouvelle fonction et de nouveaux objectifs pour Rory Kockott. « La passion que j’éprouve pour le club et pour la ville va bien au-delà de cela et je suis très heureux de pouvoir intégrer le staff de Pierre-Henry Broncan pour lequel j’ai la plus grande considération et auquel j’espère amener ma contribution pour permettre au CO de rester au plus haut niveau ».

Une signature également saluée par son président, Pierre-Yves Revol, « Il y a eu des moments difficiles pour lui en fin de saison, mais nous faisons tous la part des choses et l’important est de pouvoir bénéficier de ses compétences au service du collectif », a commenté le président.

Le Top 14 n'est donc pas tout à fait orphelin du demi de mêlée et de sa gouaille qui aura fait sa renommée sur les terrains de l'élite du rugby français.