Après les intenses chaleurs de juin, certains viticulteurs ont perdu gros mais doivent déjà faire face à un nouvel épisode de canicule. C'est le cas de Michel Barbé, viticulteur à Claira.

​​

Cette semaine, un nouvel épisode de canicule frappe la France de plein fouet. Dans les Pyrénées-Orientales, la vigilance est plus faible mais la sécheresse guette les vignes. Au domaine de la Vigne Barbé qui réunit une cinquantaine d’hectares viticoles sur six communes autour de Claira, c'est déjà le cas. Sur les grappes, les coups de chaleur ont laissé leurs traces. Michel Barbé en fait le constat.

C'est du jamais vu pour toutes les générations de cette exploitation familiale. Les pertes de production en témoignent.

Les chiffres sont alarmants mais le viticulteur et oenologue le précise, "nous ne sommes qu’à la fin du mois du juillet". De nouvelles récidives caniculaires approchent, dans ce domaine, on s’y prépare déjà.

Mais dans le département même l’irrigation reste un problème, une grande partie de la plaine du Roussillon fait actuellement l’objet de restriction d’eau. Certains viticulteurs comme Michel Barbé en appellent donc aux pouvoirs publics. On le rappelle, le ministre de l’Agriculture souhaite un versement anticipé d'une partie des aides européennes aux agriculteurs, soit une avance de trésorerie d'un milliard d'euros, pour les aider face à la sécheresse.