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"C'est un scandale", Monique témoigne du calvaire des passagers d'un vol Paris-Perpignan

Un avion de la compagnie Transavia n'a pas pu atterrir ce mercredi 28 septembre sur l'aéroport de Perpignan (Pyrénées-Orientales). Son vol, dérouté vers Toulouse, Monique, une passagère du vol, témoigne de conditions "catastrophiques" de prise en charge une fois au sol.

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29 septembre 2022 à 11h02 par Axel Mahrouga

« L'avion avait décollé à l'heure, ce qui est plutôt rare ». Le vol, depuis Paris à destination de Perpignan (Pyrénées-Orientales) ce mercredi 28 septembre 2022, partait sous les meilleurs auspices. Les passagers se préparaient à atterrir aux alentours de 21h05 quand, soudain, « il y a eu des turbulences et l'avion a remis les gaz », raconte Monique, passagère de ce vol.

Quelques minutes après la manœuvre, le pilote explique alors à ses passagers qu'il était impossible d'atterrir au vu des conditions météorologiques. L'avion prend alors la direction de l'aéroport Toulouse-Blagnac pour regagner le plancher des vaches.

Trajet du vol Paris-Perpignan

Trajet du vol Paris-Perpignan

« On nous a laissé sans avoir de quoi boire et manger »

L'avion peut cette fois-ci atterrir convenablement, mais les passagers ne sont alors, pas au bout de leur peine. « Le pilote avait fait son job, les hôtesses aussi, relate Monique, mais ensuite [...], on nous a un peu laissé comme des pauvres personnes [...] on s'est senti abandonnés !»

Arrivé dans les couloirs de l'aérogare, « rien n'avait été organisé, pas d'hôtel, pas de navette qui pouvait nous ramener sur Perpignan. On nous a laissés sans avoir à boire ni à manger ». Une responsable de l'aéroport prend en charge les passagers, mais les solutions pour regagner leur destination tardent à arriver.

C'est via un SMS, envoyé par la compagnie, que Monique apprend le déroulé des prochaines heures. « On nous a proposé des lits de camp et de reprendre une navette ce matin à 7h30 en bus».
 

Selon Monique, les premiers passagers ont pu « se ruer sur les taxis et les voitures de locations [...] mais certains ont du dormir sur ces lits, on n'avait pas d'autres solutions ». De son côté, elle a pu rentrer dans la nuit, en covoiturant avec une autre passagère dont le beau-frère avait fait le déplacement depuis Perpignan pour venir les chercher.

Au final, Monique devait être chez elles aux alentours de 23 h. Elle a pu regagner son domicile à 5 h 30 ce matin.