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Boulons dans le chocolat : pas de mise sous écrous

Une employée de Lindt condamnée par la justice.  

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19 janvier 2016 à 9h23

Une intérimaire de 57 ans, employée dans l'usine du chocolatier suisse Lindt et Sprüngli, située à Oloron-Sainte-Marie, a été condamnée lundi à Pau à un an de prison avec sursis pour avoir introduit des boulons dans des boîtes de chocolat, a-t-on appris auprès du parquet. Cette employée a écopé "d'un an de prison avec sursis et d'une mise à l'épreuve pendant deux ans," a indiqué à l'AFP le procureur de la République de Pau, Jean-Christophe Muller. L'enquête de la gendarmerie avait révélé que la quinquagénaire, intérimaire pendant 27 saisons, sans obtenir un CDD, aurait agi ainsi à 18 reprises "pour attirer l'attention de la direction", a précisé le magistrat. Les faits remontent à 2014 quand les premiers objets métalliques avaient été découverts dans les alvéoles de boîtes de chocolat. Des rayons X installés quelques mois plus tard avaient permis en 2015 de découvrir aussi des écrous, des vis et des boutons de pression en métal. Le chocolatier suisse estime à plus de 500.000 euros le coût de cette affaire, un coût lié notamment au rappel des boîtes, et au renforcement des mesures de sécurité et de contrôle mises en place dans l'usine. L'usine du chocolatier suisse --dont le siège mondial est situé à Kilchberg, sur les rives du lac de Zurich-- est implantée depuis les années 20 à Oloron-Sainte-Marie, où il fabrique ses célèbres Pyrénéens.

                                                                                                                                                                                                                                                                                     TA avec AFP