Blocage du péage nord de Toulouse sur l'A62 : nouvelles perturbations en vue cet après-midi
Après d'importantes perturbations ce lundi matin, les gilets jaunes prévoient de revenir bloquer les camions.
Publié : 14 janvier 2019 à 10h40 par
Grosse pagaille ce lundi matin sur les routes de l’agglomération toulousaine !
Environ 200 gilets jaunes sont arrivés dimanche 13 janvier vers 22h sur le péage nord de Toulouse, sur l'A62, au niveau de Sesquières.
Leur but : bloquer l'économie et cela passe par le blocage des camions. Ainsi, des dizaines et des dizaines de poids lourds se sont retrouvés alignés, sans pouvoir circuler, face à des palettes et des pneus. Les voitures, elles, passaient au compte-goutte.
A 7h30, la préfecture de Haute-Garonne a diffusé un communiqué indiquant qu'elle coupait l'autoroute A62 à partir de St Jory (sortie 11) dans le sens Montauban-Toulouse.
Tout cela a entrainé de nombreux bouchons dans la périphérie de Toulouse et sur la rocade.
Vers de nouveaux blocages
Vers 10h ce lundi, les gilets jaunes ont quitté les lieux, et la situation est en train de revenir progressivement à la normale. Les autorités sont en train de déblayer les lieux.
Mais selon nos informations, les manifestants prévoient de revenir en ce début d'après-midi.
"Nous avons réussi notre coup, on va revenir, ou bloquer un autre site", prévient l'un des gilets jaunes présent sur place.
Ainsi, si vous devez quitter Toulouse cet après-midi, évitez Toulouse nord par la rocade.
Des gilets jaunes à Pamiers et Lézignan
Des gilets jaunes ont aussi bloqué les camions au péage de Pamiers sur l’A66 et sur l’A61 à Lézignan.
"Les collègues de Toulouse nous ont demandé de faire un blocage général de l'économie, alors nous avons passé la nuit là. On y passera les nuits qui sont nécessaires", raconte Marie, une gilet jaune au micro de Jacques Dejean. La lettre d'Emmanuel Macron à nouveau enfume le monde ! 'On va discuter mais ce point là il ne faut pas en parler, on ne revient pas en arrière', voilà ce qu'il dit. Il n'obtiendra rien. Je pense que ce Monsieur n'a pas compris ce qu'était le peuple français."