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Bigorre : 200 personnes crient leur opposition aux ours

Ils se sont rassemblées lundi devant la sous-préfecture d'Argelès-Gazost.

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Publié : 20 mai 2019 à 17h16 par Brice Vidal

Plus de 200 personnes, dont des éleveurs, se sont rassemblées lundi devant la sous-préfecture d'Argelès-Gazost, en Hautes-Pyrénées, pour dire "non à l'ours", après plusieurs attaques survenues ces dernières semaines dans le massif, et notamment dans ce département.

 

"Pyrénées sans prédateurs", "Nous élevons le meilleur, l'Etat avec ses prédateurs nous impose le pire" ou encore "Premier avertissement... et dernier", pouvait-on lire sur les pancartes des manifestants.

Certains étaient munis de cloches et de pétards ou portaient des peluches représentant un ours pendu au bout d'un bâton et vêtu d'un T-shirt avec l'inscription "retour en Slovénie".

 

 

Une délégation reçue

 

Alors que s'ouvre la saison des transhumances, deux éleveurs du département ont été reçus par la sous-préfète pour demander notamment le retrait de l'ours Goiat, soupçonné d'avoir tué plusieurs animaux dans les vallées du Louron et de la Barousse.

Goiat, un ours brun originaire de Slovénie, a été lâché en juin 2016 sur le versant espagnol des Pyrénées mais se joue régulièrement de la frontière. Plusieurs autres attaques auraient aussi été constatées la semaine dernière près de Gavarnie.

 

"On a demandé le retrait immédiat de Goiat, on a juste eu la possibilité qu'il soit peut-être classé ours à problèmes sur toute l'année, ce qui permettra les effarouchements (...)", a déclaré Claude Vieille, un des éleveurs reçus à la sous-préfecture.

"Après, on a demandé la pose d'un collier sur tous les autres ours" a ajouté ce membre de l'Aspp, l'Association de sauvegarde du patrimoine pyrénéen. Par ailleurs, "on a demandé l'arrêt du plan de réintroduction". "Au 10 juin on veut des réponses", a dit cet éleveur.