Attentat du Bardo : entre colère et détresse

Photo : Jean-Claude Tissier et Nadine Flament, quelques jours avant l'attentat qui leur a coûté la vie.

 

« Nous sommes les oubliés du Bardo. » Deux ans et demi après l'attentat contre le musée du Bardo, en Tunisie, les familles des victimes françaises sont en colère. Le 18 mars 2015, 21 touristes avaient été tués, dont 4 français. Parmi eux, Jean-Claude Tissier et Nadine Flament, un couple d'habitants d'Aussillon.
Leslie, la fille de Nadine, est coiffeuse à Aussillon. Elle attend le procès avec impatience, pour avoir des réponses, pour mettre un point final au cauchemar également, et faire son deuil sereinement.

Mais le procès, qui devait débuter mardi à Tunis, a été renvoyé au 9 janvier 2018.

Difficile à accepter pour Leslie :

Elle attend des réponses, et se rendra au procès, quoi qu'il arrive :

26 personnes seront sur le banc des accusés en Tunisie.

Didier Houlès, ancien maire d'Aussillon, est un proche de la famille. Il avait eu Jean-Claude Tissier comme conseiller municipal. Il estime que ce procès est très important :