L'ancien parisien n'a pas résisté à la piteuse élimination des Toulousains face à un club de N2.

 

Une défaite, deux, trois... l'élimination en coupe de France par les amateurs de Saint-Pryvé/Saint-Hilaire, dixième défaite d'affilée, a été celle de trop pour Toulouse, et Antoine Kombouaré, arrivé à la mi-octobre en pompier de service à la place d'Alain Casanova, a été démis dimanche de ses fonctions.

Pour le remplacer, le président Olivier Sadran a désigné Denis Zanko, le directeur du centre de formation, arrivé en 2017 sous l'impulsion de Pascal Dupraz, à l'époque entraîneur du TFC et artisan d'une opération maintien réussie au printemps 2016 malgré 10 points de retard à 10 journées de la fin. Un exemple à rééditer...

 

O. Sadran prend la parole demain

Un communiqué laconique du club a officialisé en milieu de matinée le départ de Kombouaré et la prise de fonction de Zanko. Auparavant, le président Olivier Sadran, arrivé dans les vestiaires à 10h25, avait annoncé lui-même aux joueurs ces deux informations. A 10h35, le patron du club était reparti alors que le groupe partait, lui, en stage en Espagne pour préparer la venue de Brest. Cette nomination risque de ne pas suffire pour enrayer la crise du club. Depuis plusieurs semaines, une frange des supporters réclament aussi la tête du président délégué Jean-François Soucasse. Olivier Sadran doit s'exprimer ce lundi.

 

Zanko peut-il sauver le TFC ?

Zanko, qui prend la succession, est le neuvième entraîneur de l'ère du président Olivier Sadran après Erick Mombaerts (2001-2006), Elie Baup, (2006-2008), Alain Casanova (2008-2015 et 2018-oct 2019), Dominique Arribagé (2015-2016), Pascal Dupraz (2016- jan 2018), Mickaël Debève (jan 2018- juin 2018) et Antoine Kombouaré (oct 2019-jan 2020). Ce n'est pas un novice. Il a été à la tête de Valence, du Mans et de Laval en Ligue 2. A chaque fois, il est parvenu à maintenir son équipe. Mais sans jamais confirmer la saison d'après.

 

AFP.