Le comité syndical de Tisséo se déroule ce mercredi matin.

 

Un marché à environ 800 millions d’euros : on connaît l’opérateur qui va construire la 3e ligne de métro à Toulouse : Alstom "moins cher et meilleur techniquement" a raflé un marché à 713 millions d'euros HT.

 

Alstom meilleur que ses 3 concurrents

Jean-Michel Lattes, le patron de Tisséo, l’a annoncé en comité syndical ce mercredi. La veille se tenait en effet une commission d'appel d'offres capitale, Jean-Michel Lattes a souligné l'importance de cette procédure d'attribution "très longue" qui a démarré avant 2018. Tisséo a eu à choisir entre quatre candidats qui ont été jusqu’au bout de la procédure "une première, qui a amené à une concurrence permanente" a salué JML. Alstom a finalement été jugé mieux disant que Siemens, Ansaldo-Hitachi et le groupement Caf-Thalès. Les offres ont été reçues et étudiées à partir de la mi-juin 2020.  

 

Un marché global pour garantir le suivi de la maintenance 

Tisséo a fait le choix d'un marché global comprenant : la conception, la réalisation et la maintenance, " l'enjeu c'était d'éviter un prix faible (et attractif) lors de l'appel d'offres, par un opérateur qui ne garantirait pas ensuite le suivi" a expliqué Jean-Michel Lattes échaudé par le problème des escaliers mécaniques de l'actuel métro. 

Ce futur métro fait partie de la gamme Métropolis, un système avec plus de 5.500 voitures vendues dans le monde et en service à Buenos Aires, Taïpeï, Dubaï ou Barcelone.

Le système d'Alstom sera, a indiqué le patron de Tisséo, "en capacité de digérer les évolutions de la fréquentation et les évolutions techniques". Un métro automatique "c'est le standard international désormais" avec des façades fermées "et qui induira moins de nuisances sonores et vibratoires". Le futur métro toulousain aura "des roulements fer" pour évoluer à plus de 40 km/h (contre 35 aujourd'hui). Il sera constitué de rames de 36 mètres (extensibles à 48 mètres) de longueur sur 2,70 mètres de largeur.