Albi. Le recensement commence ce jeudi.
C'est un passage obligé pour tout le monde : le recensement débute ce jeudi 19 janvier, en France. A Albi, d'ici au 25 février, vous croiserez peut-être l'un des dix agents recenseurs qui ont été nommés par la ville.
18 janvier 2023 à 21h43 par Marion Chouly
Faites chauffer le café, les agents recenseurs passeront peut-être bientôt chez vous ! Le recensement, ça commence ce jeudi 19 janvier 2023, si vous êtes concerné vous avez déjà reçu un courrier nominatif d’ailleurs. Et pour ne pas vous faire avoir par des esprits mal intentionnés, sachez que les agents recenseurs doivent vous présenter leur carte officielle : bleu, blanc, rouge et signée du Maire.
A Albi, dix agents vont sillonner les rues jusqu'au 25 février prochain, ils toqueront à la porte de près de 2.500 logements. Une nouveauté d'ailleurs cette année, ils seront munis de tablettes : moins lourd et moins encombrant que des formulaires et surtout, meilleur pour l'environnement.
Pour ce qui est du recensement en lui-même, vous avez deux options. La première, vous remplissez vous-même le formulaire en ligne avec les codes qui vous seront remis. La deuxième, vous répondez aux questions de l'agent recenseur, qui notera vos déclarations sur le formulaire en ligne, grâce à sa tablette. L'occasion, aussi, d'échanger avec eux le temps d'un thé ou d'un café. N'oubliez pas les petits gâteaux.
Le recensement, à quoi ça sert ?
Le recensement fait parti des devoirs civiques, il est donc obligatoire mais également confidentiel. Les données récoltées sont ensuite utilisées par l'INSEE, l'Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques, pour produire des statistiques. Ces dernières permettent ensuite d'orienter les politiques locales en terme de logement, d'aménagement du territoire, de dotations, du nombre de places nécessaires dans les écoles ou les crèches ou bien encore le nombre de places de parking par exemple... "C'est aussi un lien social, qui permet d'identifier d'éventuelles difficultés sociales, un isolement, une forme de précarité" selon l'élue en charge de l'Etat Civil et des affaires générales à Albi, Anne Gilet-Vies.
Crédit photo : Mairie d'Albi