Agglo Castres-Mazamet : la hache de guerre enterrée ?
Publié : 10 juillet 2020 à 7h59 par Brice Vidal
Pascal Bugis réélu président, Olivier Fabre premier vice-président.
Seul candidat en lice, le maire de Castres Pascal Bugis a été réélu hier soir président de la communauté d'agglomération Castres-Mazamet. Son homologue de Mazamet, Olivier Fabre, est réélu premier vice-président. Tous deux ont obtenu la quasi-totalité des voix des conseillers. Les élus ont cherché semble-t-il à se donner une chance de continuer ensemble, sans pour autant éluder les questions d'une sortie de certaines communes de l’interco, ou au contraire, une extension de l’agglo vers la Vallée du Thoré.
Olivier Fabre qui a rappelé les questions spécifiques au pays Mazamétain, a expliqué qu'après des "échanges [...] nombreux ces dernières semaines entre les élus de toutes les communes [...] des points d’avancées ont pu être réalisés sur la gouvernance de l’agglomération, le rôle que chacun peut y prendre." Il a rappelé l'importance pour le pays Mazamétain de la question de "l’offre foncière économique" et de "la nécessité que le Pays Mazamétain soit relié de façon rapide et sécurisée à la future autoroute".
Pascal Bugis, une fois réélu, a dit apprécier "qu’un esprit de consensus se soit dégagé" rappelant lui aussi "un certain nombre d’éléments nouveaux [...] actés sur la gouvernance de l’agglo et sur ses projets". L'édile a indiqué avoir "entendu les demandes notamment des communes du Mazamétain et évoquant sa spécificité". "L’agglo Castres-Mazamet contrairement à d’autres n’est pas constituée d’une seule ville centre mais de deux pôles" reconnaissait un Pascal Bugis qui ne ferme pas la porte à une sortie de certaines communes "des études complémentaires seront menées sur ce sujet". Un partout, balle au centre…
La gauche de son côté raillait "une mauvaise pièce de théâtre" avec "scénario de la crise [...] bien orchestré dans la presse". "Un spectacle mal joué, rempli de phrases creuses qui laissaient penser qu’un abcès avait été crevé, nous avons en fait assisté à l’allégeance au monarque." "Où est le projet politique ?" s'interrogeait Stéphane Deleforge d'EELV Castres.
Photo d'illustration.