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Accident Millas : "une défaillance de la conductrice" selon le bureau d'enquête

Le rapport pointe également la configuration des lieux 

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17 mai 2019 à 14h53

Ce vendredi le Bureau d'enquêtes sur les accidents de transport terrestre (BEA-TT) a rendu un rapport de 100 pages dans lequel il estime que le "scénario le plus probable" de l'accident était une défaillance de la conductrice qui n'avait pas perçu que le passage à niveau, situé juste après un carrefour, se fermait. 

  Pour le BEA-TT, il n'y a pas eu de dysfonctionnement des équipements ferroviaires. Le passage à niveau a fonctionné correctement.

  "La cause directe de cet accident est le non-arrêt de l'autocar au passage  à niveau malgré les feux rouges clignotants et la barrière qui l'imposaient",  écrit le Bureau dans son rapport, mais il pointe également la configuration des lieux

  "Le scénario le plus probable de cet accident est la non-perception par la  conductrice de l'état fermé du passage à niveau malgré les feux rouges clignotants et la barrière qui l'imposaient", a-t-il ajouté. 

  La conductrice de l'autocar, qui tournait à gauche juste avant d'arriver au  passage à niveau, a pu ne pas bien voir les feux rouges car elle était absorbée par la manoeuvre dans le virage, tandis que "la demi-barrière du passage à niveau se trouvait ainsi dans l'angle mort" et "n'était donc pas  visible", selon le BEA-TT.

 Le BEA avance plusieurs facteurs, en particulier "la visibilité réduite de la signalisation lumineuse de position", et en particulier celle du feu rouge clignotant de droite, et "l'arrêt des sonneries du passage à niveau au moment où les demi-barrières étaient abaissées".

Barrières fermées

Une version accablante donc, en contradiction avec celle de la conductrice. Celle-ci a toujours soutenu que les barrières étaient levées. 

 De son côté le BEA-TT précise que "l'hypothèse d'une demi-barrière du train fermée à l'arrivée de l'autocar est privilégiée" par ses enquêteurs. 

L.A avec AFP