35 personnes interpellées durant les heurts à Toulouse, une dizaine de blessés parmi les forces de l'ordre

 

Ils étaient entre 150 et 200 manifestants du black bloc jeudi soir, à harceler les forces de l'ordre et saccager la Ville rose.

Poubelles incendiés, mobilier urbain méthodiquement détruit. Ce vendredi matin, 35 personnes étaient en garde à vue suite aux dégradations, François Piquemal député insoumis de Haute-Garonne annonçait 37 gardés à vue. Si les infractions sont suffisamment caractérisées, tout ou partie des mis en cause seront poursuivis pour jets de projectiles, dégradations de biens publics et/ ou privés violences aggravées sur personnes dépositaires de l'autorité publique.

Côté forces de l'ordre on recense "une dizaine de blessés" nous souffle une source policière dont trois appartenant à la Direction départementale de la sécurité publique, les autres probablement parmi les membres des CRS et des gendarmes mobiles. Les secteurs de la gare, de Belfort, Esquirol, Bayard et Jean Jaurès ont été particulièrement impactés par ces "manifestants" ; qualifiés de membres de l'ultra-gauche le maire Jean-Luc Moudenc qui condamne "sans réserve ces violences et les casseurs" .

Pierre-André Durand, préfet de la Haute-Garonne, "condamne fermement les exactions qui ont été commises en marge de la manifestation intersyndicale d'hier après-midi, par un groupe positionné devant la tête du cortège. Ce groupe a commis des dégradations et des violences graves à l'encontre des forces de l'ordre (jets de boules de pétanques, de pavés, de bris de ciment, d'objets métalliques de toutes sortes)".

Le syndicat Alliance Police Nationale "apporte son total soutien aux policiers blessés et rend hommage a tous des effectifs engagés qui effectuent leurs missions avec loyauté, courage et professionnalisme."

Une manifestation, à l'appel de quelques syndicats et soutenue par des députés insoumis, appelait à la libération des personnes gardés à vue ce vendredi matin devant le commissariat central...  

Notez qu'une quinzaine de personnes avaient été placées en garde à vue, jeudi matin, lors des différents blocages mis en place dans la Ville rose.

On apprenait le défèrement dans la journée de 6 gardés à vue, pour lesquels des poursuites pénales seront actées. Huit personnes sont toujours en garde à vue. 21 personnes ont été libérées. Selon une source judiciaire, un tranformateur alimentant les caméras de vidéo-surveillance de la ville a été touché durant la manifestation.

 

Hier 37 interpellations à #Toulouse

J’ai à nouveau usé de mon droit de visite pour m’assurer des droits des détenu.e.s et échanger avec les agent.e.s mis eux aussi sous pression par la politique de chaos de M. #Macron pic.twitter.com/YZHDL3FGhe

— François Piquemal (@FraPiquemal) March 24, 2023