La MHE gagne du terrain dans le Gers

De l'avis de tous, on est qu'au début de cette crise. La maladie hémorragique épizootique (MHE) gagne du terrain dans le Gers. C'est une maladie infectieuse due à un virus transmis par des moucherons. Concrètement, chez les bovins, les symptômes sont les suivants: fièvre, fatigue et les muqueuses qui coulent. Les premiers cas sont apparus dans le courant du mois de septembre dans le département. Il y aurait actuellement 70 foyers confirmés par analyses laboratoires, ce qui représente environ 150 cas. Mais le Gers n'est pas le département le plus touché. Ce sont les voisins des Hautes-Pyrénées et des Pyrénées-Atlantiques qui souffrent le plus de cette crise. En effet il y a 3 fois plus de cas dans ces 2 départements qui sont les plus touchés de France.

Des pertes économiques pour les éleveurs

Sébastien Noilhan est éleveur de bovins à Bézues-Bajon près de Masseube (Gers) et son exploitation est touchée par la MHE. Dans son cheptel il a recencé 13 cas dont 1 a été mortel. Selon lui la crise ne fait que commencer et elle a déjà des conséquences économiques: "Je dois acheter des produits vétérinaires en plus, entre 120 et 130 euros par animal, plus une perte sèche au nveau de la vente des animaux. La vache c'est 2500 euros net de perdu. J'ai eu 2 avortements, donc la perte de 2 veaux qu'on aurait dû vendre 1000 euros chacun minimum, ça fait une perte d'environ 4500 euros".La Chambre d'Agriculture du Gers, par l'intermédiaire de son président Bernard Malabirade, tient à rappeler que la MHE n'est pas transmissible à l'homme. Il n'y a donc aucun risque pour la consommation de viande.