Japon, touristes, inclusion : que retenir des actions de la Région pour la Coupe du Monde de Rugby ?

« C’est une coupe du monde qu’on accueille avec le sourire, avec de l’envie et avec un immense plaisir » lâchait le patron du Stade Didier Lacroix mardi. Avec 5 matchs au Stadium et l’accueil de trois équipes internationales – le Japon à Toulouse, les Samoa à Montpellier et le Portugal à Perpignan – l’Occitanie confirme sa place de « Terre de Rugby ». A seulement deux mois de la compétition, la « Région hôte » continue de voir les choses en grand pour faire en sorte que cet évènement soit célébré dans tout le territoire.

Entre investissements et formations, de nombreuses mesures sont également mises en place pour promouvoir le rugby mais aussi la richesse du patrimoine régional. Pour éclairer le public sur ces actions, Kamel Chibli, vice-président de la Région Occitanie délégué à l’Éducation, à la Jeunesse, à l’Orientation et aux Sports), Muriel Abadie, vice-présidente déléguée au Tourisme durable, aux Loisirs et au Thermalisme, Didier Lacroix, président du Stade Toulousain et Alain Doucet, président de la Ligue régionale Occitanie de rugby, se sont exprimés lors d’une conférence de presse ce mardi.

La célébration du rugby à travers la région

De nombreux évènements autours du rugby vont être organisés dans les 13 départements de l’Occitanie à l’occasion de cette Coupe du Monde 2023. L’idée est surtout de promouvoir ce sport sur l’ensemble territoire. Il a été notamment cité lors de cette conférence la tournée régionale « Occitanie, Terre de Rugby » qui vise à « faire vivre et faire découvrir le rugby [...] le Japon au Stade Toulousain c'est fabuleux, des milliers de Japonais vont venir sur le territoire » selon Kamel Chibli. Il y aura également trois célébrations différentes pour partager les cultures des trois pays présents pour la compétition. Le Stade Toulousain va participer à sa manière à cette célébration en organisant une exposition sur le sport et l’espace, en partenariat avec la Cité de l’espace.

L’inclusion des jeunes 

La Région s’engage auprès de la jeunesse. Kamel Chibli insiste notamment sur « la volonté d’associé un maximum de jeunes », que ce soit pour la Coupe du monde ou le monde du sport en général. Concernant la compétition, 3000 places ont été prise par l’Occitanie pour être ensuite redistribuées à des lycéens, des jeunes issus des quartiers prioritaires ou encore des jeunes filles. L’idée est de promouvoir un rugby inclusif, ouverts à ceux qui n’ont pas les moyens ou peu d’occasions d’y jouer. Au-delà de la Coupe, la région promeut l’intégration des jeunes apprentis dans le milieu du sport. Le vice-président rappelle ainsi que 340 jeunes ont été accompagné financièrement par la région pour être pendant trois ans « au service d’infrastructures et de clubs toulousains ». C’est également l’occasion leur donner la possibilité de « s’inscrire dans la durée ».  

Le renforcement des liens avec le Japon

Un rapprochement entre la Région et le Japon s’est d’abord fait à des fins économiques, et notamment grâce au rugby. Les clubs de rugby nippons étant détenus par de grandes entreprises, un des moyens pour séduire les investisseurs est de passer par le sport. Avec des résultats sportifs brillants, l’Occitanie renvoi une imager plus que séduisante.  Ce renforcement des liens a pu se traduire par le prêt de joueurs japonais au Stade Toulousain, comme avec le talonneur Takeshi Hino en 2019, ou cette année, à l’occasion de la Coupe du Monde, celui de Kakeru Okumura. Présenté lors de cette conférence, cet arrière de 25 ans qui évoluait aux Blue Revs cette saison semble honoré de porter des couleurs du Stade. De même, le stade Ernest-Wallon servira de camp d’entrainement à l’équipe nationale du Japon. Didier Lacroix a même lâché un petit « scoop » : « il y aura un mur de soutien spécial Coupe du Monde qui aura le drapeau japonais. Les joueur et le staff auront également la chance d’avoir une brique à leur nom ».