INFO 100%. Nouvelle enquête pour viol contre l'ancien élu de Toulouse, Frédéric Brasiles
Deux femmes affirment avoir été agressées par le photographe déjà renvoyé devant une cour criminelle. Une nouvelle information judiciaire a été ouverte.
12 octobre 2023 à 17h17 par Brice Vidal
Les ennuis ne sont pas terminés pour l'ancien élu à la mairie de Toulouse, Frédéric Brasiles. Pour rappel, il sera jugé pour plusieurs viols, viols sur mineure, corruption de mineure et agressions sexuelles prochainement, 100% vous le révélait le 12 septembre dernier.
Selon nos informations, confirmées par le parquet de Toulouse, Frédéric Brasiles fait l'objet d'une nouvelle enquête criminelle pour des faits assez similaires. Une seconde information judiciaire a en effet été ouverte contre X en début d'année. Un dossier traité par Vanessa Maury, un juge d'instruction différent de la première enquête. Cette dernière a confié les investigations à la police judiciaire de Toulouse (DTPJ).
Les 7e et 8e victimes du prédateur présumé : des maquilleuses
En fait, l'ex conseiller municipal chargé des fêtes et des manifestations ferait l'objet de deux nouvelles plaintes, la première pour viol, la seconde pour tentative de viol. Les deux femmes toutes deux maquilleuses se connaitraient. Et constitueraient, si les faits étaient confirmés, les 7e et 8e victimes connues du photographe toulousain, devenu conseiller municipal de la majorité de Jean-Luc Moudenc. Une des jeunes femmes affirme avoir fait connaissance avec Frédéric Brasiles en marge d'un meeting politique en 2014 sur l'Ile du Ramier.
Le photographe aurait tenté un peu plus tard de la violer dans son studio, elle se serait débattue et l'aurait repoussé pour qu'il s'arrête. Même endroit et même mode opératoire pour l'autre victime, mais cette dernière confirmerait avoir été violée. Eu égard au contexte judiciaire pour le mis en cause, jugé probablement dans les mois qui viennent pour des faits concernant 6 jeunes femmes dont certaines mineures, cette nouvelle procédure si elle avance rapidement pourrait être jointe au premier dossier. Permettant ainsi de juger le mis en examen lors d'un seul et même procès pour lequel il risque 20 ans de réclusion criminelle. Il est défendu par la pénaliste Me Hélène Simon-Grassa.