INFO 100%. L'avocat historique de Cédric Jubillar définitivement blanchi

Jean-Baptiste Alary, avocat historique de Cédric Jubillar, est définitivement blanchi. L'ancien bâtonnier de l'ordre des avocats du Tarn était visé par une enquête disciplinaire après avoir contacté une partie civile, la mère de Cédric Jubillar, durant l'instruction. L'audience a conclu à l'absence de faute, et on a appris ce jeudi que le parquet général de Toulouse ne ferait pas appel de cette décision du Conseil régional de discipline des avocats estimant "qu'il importe à ce jour de préserver le cours de la procédure criminelle diligentée à l'encontre de Mr Jubillar, centrée sur la question de l'appréciation des charges existants à son encontre, en évitant toute discussion ou polémique extérieures à celle-ci".  

Selon les écoutes téléphoniques sur le téléphone de Nadine F., menées dans le cadre de la procédure, Jean-Baptiste Alary conseil du principal suspect aurait tenté d'influencer la partie civile ; « c’est ahurissant, le manquement est établi » nous confiait à l'époque une source judiciaire. Dans les interceptions, il demandait à la mère de son client mis en examen de reconsidérer sa décision de changer d'avocat. Cette dernière ayant choisi de se séparer de Me Jessica Chefaroudi, une proche de Me Alary. C'est théoriquement interdit. 

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Lors de l'audience disicplinaire, le parquet général de Toulouse avait demandé des sanctions à l’encontre du pénaliste albigeois : interdiction temporaire d’exercer de 3 mois, interdiction de diriger un barreau pendant 5 ans. La défense de Me Alary pointait dans sa plaidoirie « la volonté de porter atteinte à la défense de Cédric Jubillar » ; et estimait que Nadine F., mère du suspect numéro 1 était une partie civile « singulière » puisque précédemment cliente de Me Alary. 

Le 18 janvier prochain se tiendra la probable dernière étape avant le procès de Cédric Jubillar. La Chambre de l'instruction de la Cour d'appel de Toulouse examinera alors l'appel de l'ordonnance de renvoi devant la cour d'assises du Tarn. Une fois l'appel purgé, le parquet d'Albi devra déterminer une date d'audience.