"Il faut simplifier les procédures de tirs contre le loup" estime un député tarnais

Le dossier du loup ressort de sa tannière, dans le Tarn et au niveau national. Ce mercredi, plusieurs députés de la majorité Renaissance, dont Jean Terlier élu dans la 3eme circonscription du Tarn, sont reçus par les ministres de l'agriculture et de la transition écologique, Marc Fesnau et Christophe Béchu.

L'ordre du jour : des propositions sur l'élaboration du prochain Plan loup. Le document doit fixer les règles et les objectifs jusqu'en 2027, pour protéger l'animal mais aussi les éleveurs et les troupeaux. Dans le Tarn, on dénombre 4 loups, dont le dernier a été formellement identifié cet été. Devant la progression de l'animal dans le département et les attaques sur les troupeaux que cela induit, il faut protéger en priorité le pastoralisme estime Jean Terlier ; "on a besoin de renforcer un certain nombre de dispositifs comme les procédures de tirs qui sont à simplifier, des moyes supplémentaires à mettre à la disposition des éleveurs pour acquérir des chiens". 

Le sujet est devenu brûlant ces derniers jours au niveau européen après les déclarations d'Ursula Von der Leyen, la présidente de la Commission européenne ayant  qualifié l'animal de "réel danger" ; elle propose de revoir son statut juridique. En France, le canis lupus est considéré comme espèce vulnérable. Selon Jean Terlier, la révision du statut du prédateur ne fait pas partie des demandes de la réunion du jour ; "avant, il faut faire en sorte que les moyens mis en place pour lutter contre les attaques de loups soient à la hauteur". A l'issue de la réunion, certaines suggestions pourraient être reprises dans une proposition de loi présentée à l'Assemblée. 

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