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Elle avait abandonné sa chienne en pleine canicule : prison avec sursis pour cette toulousaine et son complice

Août 2022, Manny, une jeune chienne croisée labrador, est morte dans d'atroces souffrances après avoir été abandonnée, attachée à un portail en pleine canicule.

Manny, retrouvée morte en août 2022 après avoir été abandonnée près d'un refuge
Manny, retrouvée morte en août 2022 après avoir été abandonnée près d'un refuge
Crédit : © SPA

12 octobre 2023 à 10h23 par Marion Chouly - avec Brice Vidal

Peut-être vous souvenez-vous de Manny, cette chienne morte dans d'atroces conditions à Toulouse en 2022. Cette croisée labrador de 2 ans avait été abandonnée en plein épisode de canicule, attachée à un portail isolé, sans ombre, sur un chemin près d'un refuge. Sans eau, sans nourriture, avec un mètre de laisse et une muselière. "Ils ne pouvaient pas ne pas savoir l'horreur qui attendait Manny d'attendre finalement, la mort" nous explique Céline Gardel, présidente de l'association "Les 4 Pattounes", très impliquée dans la lutte contre la maltraitance animale, au sujet des propriétaires de Manny. "C'était juste insupportable, l'idée que ce chien n'a même pas pu appeler au secours, a été condamné à mourir dans d'atroces conditions" ajoute-t-elle.


Céline Gardel, présidente de l'association "Les 4 Pattounes", nous raconte la scène
Céline Gardel, présidente de l'association "Les 4 Pattounes", nous raconte la scène
Crédit : © 100% Radio

En août 2022, la propriétaire de Manny est enceinte et souhaite se séparer de sa chienne. Elle ne parvient pas à joindre le refuge SPA de Toulouse, débordé par les abandons comme chaque été malheureusement, et demande donc à son père d'attacher la chienne près du refuge. Quatre jours, elle joint l'association pour savoir si son chien a bien été pris en charge... Et la réponse est négative. Une alerte disparition est donc lancée, la police contacte le père de la propriétaire et se rend sur les lieux de l'abandon avec lui. C'est là qu'ils trouveront l'animal, toujours attaché, et décédé.

La propriétaire et son père ont finalement été jugés ce mercredi 11 octobre par le tribunal correctionnel de Toulouse. Elle écope de 6 mois d'emprisonnement avec sursis et d'une interdiction de détenir un animal. Sa seconde chienne lui a donc été confisquée. Quant à son complice, 3 mois de prison avec sursis et une interdiction de détenir un animal pendant 5 ans.