« Dans un an, il n’y aura plus de vols commerciaux programmés la nuit » affirme le maire de Blagnac

« Dans un an on veut pouvoir dire : il n’y aura plus de vols commerciaux programmés la nuit » affirmait ce jeudi Joseph Carles, maire de Blagnac et rapporteur d’un pacte d’intention qui a fait consensus jeudi en conseil de Métropole. Tous les élus veulent désormais, comme les riverains, limiter les nuisances sonores la nuit liées à l’aéroport de Toulouse-Blagnac. « Il y a aussi du côté d’ATB une volonté d’aboutir » confiait l’édile blagnacais.

Les acteurs du dossier – élus, associations, industriels, aéroport - vont bientôt entrer dans l’élaboration du plan de prévention du bruit dans l’environnement (PPBE) de l’aéroport de Toulouse-Blagnac, les concertations se terminant en juin prochain. Par conséquent dans 12 à 18 mois, le plan entrera en vigueur avec des pénalités pour les compagnies qui dérogeraient aux règles établies par cette « approche équilibrée ».

L’opposition votait ce pacte aéroportuaire jeudi, mais Hélène Cabannes (EELV), soulignait la problématique « des vols basculants », « ces avions de compagnie low-cost qui arrivent tard parce qu’ils ont pris du retard et réveillent énormément de population ». Joseph Carles concédait « des discussions un peu dures entre ATB et les compagnies low-cost » ; mais cette loi du silence « il faudra l’imposer. »

Car il y a urgence : le Collectif contre les nuisances aériennes déplorait un été 2023 « catastrophique » en terme de dépassements de bruit nocturne.