Coupe du monde de rugby. Les Bleus fin prêts pour affronter l'Uruguay

Deuxième match de Coupe du monde ce jeudi 14 septembre pour l'équipe de France, et c'est face à l'Uruguay, à Lille. Les entraîneurs des Bleus ont beaucoup remanié leur équipe, tout en espérant que le niveau de performance soit aussi élevé et qu’une victoire soit assortie d’un bonus offensif.

Ce mercredi, le dernier entraînement, dit Cap’tain run, a permis aux Français de prendre leurs marques à la Décathlon Arena stade Pierre-Mauroy. Le trois-quarts centre montpelliérain Arthur Vincent était satisfait de ce retour en tant que titulaire, après avoir été aussi longtemps écarté des terrains : "très content, je regarde pas trop derrière ce qui s'est produit etc mais c'est sûr que c'est énormément de bonheur".

Selon Arthur Vincent, cet adversaire uruguayen devrait se battre de toutes ses forces malgré un niveau moindre que celui de Français. "On s'attend à ce qu'ils mettent énormément de cœur et d'activité, beaucoup d'énergie en début de match", confie-t-il.

De son côté Pierre Bourgarit, le talonneur gersois est vigilant face à cet Uruguay un peu moins connue comme équipe : "forcément que sur le papier, cet écart, il y est, il est présent, mais en face, on a cette équipe qui va rentrer dans la compétition et comme nous il y a 6 jours, ils vont avoir à cœur de vouloir bien faire et de montrer une belle image."

Pierre Bourgarit a aussi évoqué le retour à la compétition du troisième-ligne et capitaine Anthony Jelonch, ami et Gersois, comme lui : "je pense qu'avec le temps et l'expérience, il a appris à appréhender ce rôle et nul doute qu'il va faire le maximum demain, qu'il saura nous mener vers notre meilleur match et en tout cas vers la victoire."

France - Uruguay, c'est ce jeudi, 21h depuis le stade de Lille.

Du changement pour l'avant-match

Après le couac des hymnes en canon, chantés par des chorales d'enfants mais inaudible au sein du stade, des modifications sont annoncées avant ce deuxième match de poule. World Rugby a laissé le choix à chaque fédération : soit une deuxième version avec les enfants, soit un retour au classique. Les Français ont choisi la première option, "une version enregistrée tout en préservant les voix des enfants" explique Raphaël Ibañez, le manager.