VélÔToulouse : on en sait plus sur les tarifs des futures bicyclettes électriques
Le conseil syndical de Tisséo Collectivités a voté, ce mercredi 6 décembre 2023, l'offre qui entre en vigueur l'an prochain. Explications.
VélÔToulouse
Crédit : Service presse Tisséo
6 décembre 2023 à 11h57 par Brice Vidal
VélÔToulouse va muscler son offre l'an prochain et la proche banlieue va pouvoir en bénéficier. Il y aura plus de vélos en libre-service, plus de stations : 117 stations supplémentaires dans les faubourgs et 75 stations dans des communes de la périphérie : Aucamville, Balma, Blagnac, Colomiers, Quint-Fonsegrives, Labège, Ramonville, St-Orens, Tournefeuille, l'Union.
La moitié des vélos sera électrique dans le nouveau parc, dont l'exploitation par l'entreprise JC Decaux (budget 97 M€ pour 12 ans) débute le 2 septembre 2024 ; "on passera de 283 stations et 2600 deux-roues à 400 stations et 3300 vélos et une montée en charge est prévue jusqu'en septembre 2025" a expliqué Pierre Trautmann administrateur de Tisséo, ce mercredi en conseil syndical. S'agissant de la mise en place, des travaux avec fermeture du service sont programmés l'été prochain.
Les tarifs dévoilés
Quid des tarifs de cette nouvelle offre ? Le tarif actuel de l'abonnement ne sera pas modifié pour les vélos mécaniques : 25 euros / an. Et "une offre Premium sera proposée pour les utilisateurs réguliers de vélos à assistance électrique" indique l'opérateur des transports toulousains. Notez qu'une augmentation pluriannuelle est programmée jusqu'en 2026.
Pour un VélÔToulouse électrique ce sera 1 € la décroche pour un trajet + 1€ par demi-heure. 2 € la décroche pour 24h + 1€ par demi-heure. L'abonnement annuel est fixé à 25 €/an + 1€ par demi-heure. Enfin l'abonnement Premium sera fixé à 120 € / an avec la première demi heure gratuite et 1€ les demi-heures suivantes.
Le Sicoval regrette que les recettes ne soient pas mutualisées
Les tarifs ont été votés ce mercredi, avec toutefois une réserve des élus du Sicoval s'agissant de la répartition des recettes, dont 25% reviendra à l'exploitant et 75% à Tisséo. Christophe Lubac le maire de Ramonville regrettait qu'elles ne soient pas mutualisées. En effet, Tisséo va redistribuer les recettes selon une clé de répartition liée au nombre de "décroches" et "d'accroches" de vélos, et non de manière égalitaire. Toulouse cannibalisera immanquablement ces fonds.
L'exécutif acceptait d'en rediscuter, tout en soulignant que le coût unitaire des 400 stations a été réduit de 30 000 à 17 000 euros grâce au poids de la ville de Toulouse ; "le bénéfice est largement partagé" pointait Pierre Trautmann quand l'élu toulousain Sacha Briand remarquait qu'on ne pouvait avoir "le beurre et l'argent du beurre". VélÔToulouse enregistre près de quatre millions de locations chaque année, ce qui représente 10 000 utilisations en moyenne chaque jour de semaine.
Les tarifs qui entrent en vigueur en septembre 2024.
Crédit : Service presse Tisséo