Un taureau en cavale effraie tout un village du Tarn-et-Garonne !

Un taureau de 250 kilos effraie le village de Saint-Sardos, dans le Tarn-et-Garonne. L'animal, en liberté depuis trois mois, a déjà attaqué un agriculteur, le 30 mai dernier, et menace la sécurité des habitants.

Depuis 3 mois un taureau en liberté effraie les habitants de Saint-Sardos.

Crédit : Gilles Gauthier

12 juin 2024 à 18h07 par Clément Thiery

L'histoire commence au début du mois de mars 2024, lorsqu'un agriculteur de Saint-Sardos achète un taurillon de race Highland (taureau à poils longs) à un éleveur des Pyrénées-Orientales. Mais dès son arrivée sur la propriété de l’acheteur, l'animal, alors âgé de huit mois et pesant déjà 200 kilos, s'échappe. 


Depuis, le taureau erre dans la campagne environnante, devenant de plus en plus sauvage. Le 30 mai dernier, il a attaqué un agriculteur qui travaillait dans son champ, lui causant des blessures légères. Face au danger que représente l'animal, les habitants de Saint-Sardos sont inquiets. “C’est un peu effrayant parce qu'à tout moment on peut tomber sur lui. Si je le croise je me mettrai à courir vite pour ne pas me faire rattraper, voire même monter à un arbre…” explique Lucas, un habitant de la commune. 


Qui est propriétaire de l’animal ?


Le maire de Saint-Sardos, Gérard Fenié, a tenté de régler le problème en mettant en demeure l'acheteur et le vendeur du taureau de trouver une solution. “Il y a possibilité de faire intervenir les services vétérinaires pour le capturer et l’endormir. Mais le problème c’est de savoir où est ce qu’on va le mettre après puisque personne ne veut être le propriétaire” témoigne le maire de Saint-Sardos. L'acheteur affirme que le taureau n'a pas été livré dans son pâturage comme convenu, tandis que le vendeur assure que l'animal a bien été remis à l'acheteur.


En attendant que le problème soit résolu, le taureau continue d'errer librement dans la nature, constituant un danger potentiel pour les habitants et les promeneurs. Si aucune solution n’est trouvée d’ici au 15 juin, le maire pourrait écrire au procureur de la République.