Toulouse. 4 personnes interpellées après la fusillade meurtrière d'Empalot
Est-ce une enquête éclair de la PJ toulousaine ? Deux des gardés à vue auraient un profil "intéressant". Explications.
Le point de deal de la rue de Menton où la fusillade s'est produite.
Crédit : @100%Radio
Publié : 30 mai 2023 à 17h50 par Brice Vidal
4 personnes seraient actuellement en garde à vue dans les locaux de la police judiciaire toulousaine (DTPJ) ce mardi soir. Moins de 24 heures après l'assassinat de Malik L. quartier Empalot à Toulouse. Le jeune homme de 20 ans, connu de la justice, a été abattu près du principal point de deal du quartier rue de Menton ; une douzaine de balles ont été tirées en rafale, avec une arme automatique. Selon nos informations, les auteurs avaient fui à bord d'une Clio RS. Toujours selon nos informations, ce fameux véhicule n'aurait pas été détruit et incendié, comme c'est souvent l'usage dans ce type de règlements de comptes mafieux pour brouiller les pistes.
Deux profils intéressent particulièrement les enquêteurs
Les enquêteurs de la PJ auraient donc rapidement retrouvé la voiture et exploité les indices à disposition. Au petit matin, un suspect aurait été interpellé, puis dans l'après-midi de mardi, un deuxième personnage "très intéressant" selon une source proche de l'enquête, a été placé en garde à vue. Les deux autres personnes interrogées au commissariat central feraient partie de l'entourage proche des deux hommes qui ont entre "20 et 30 ans". Ont-ils fait le coup à deux ou un seul des deux principaux mis en cause est-il impliqué ? Les deux autres personnes entendues par la police sont-elles les petites amies des auteurs présumés de cet assassinat sanglant ? Les suspects sont-ils également originaires d'Empalot ? Une chose est sûre, le point de deal attaqué lundi soir, qui générait environ 100 000 euros par mois, a probablement fait des envieux. et le quartier "sentait le soufre" depuis plusieurs mois. L'enquête et les auditions se poursuivent.
La famille en deuil à Empalot
A quelques kilomètres du commissariat central où l'enquête avançait à grands pas, le quartier était sous le choc. Des habitants se sont réunis à la mi-journée pour pleurer la victime près de la maison des Solidarités ce mardi.