Mort de Nahel. Regain de tension à Castres : barricades, cocktails molotov et incendies volontaires
La gendarmerie a déployé son hélicoptère pour repérer les fauteurs de troubles. Un individu a été interpellé.
Capture écran - Castres 010723
Crédit : @FACEBOOK
2 juillet 2023 à 11h59 par Brice Vidal
Nouvelle nuit chaude dans le Tarn. Alors qu’Albi a été ébranlé dans la nuit de jeudi à vendredi, c’est Castres qui a connu un regain de tension ce samedi soir. Des individus vêtus de noir ont notamment monté des barricades et allumé des incendies dans les quartiers sensibles de la ville sous-préfecture, mais pas seulement.
« Deux véhicules non-sérigrafié » ont été incendiés « sur le parking d’un poste de police municipale à Lameilhé » indique la préfecture et « une nouvelle fois, policiers et gendarmes ont dû faire face à de nombreux tirs de mortiers et de cocktails molotov ». Un individu a été interpellé et placé en garde à vue à Castres « notamment grâce à l’intervention décisive d’un hélicoptère de la gendarmerie équipé d’un phare ». Un drone de surveillance a aussi été déployé. Des individus ont aussi monté des barricades et tiré au mortier d’artifice à Albi, quartier Lapanouse.
Le préfet du Tarn François-Xavier LAUCH avait mis en place un poste de commandement opérationnel (PCO) « pour coordonner les actions des forces de sécurité civile et intérieure dans les différentes communes touchées par les violences urbaines ». Les services de l’Etat constatent malgré cette nuit rouge castraise « une diminution du nombre de villes du Tarn impactées par les violences urbaines. »
Le bilan des pompiers du SDIS Tarn est de 12 interventions selon la préfecture :
- 7 interventions pour des feux de poubelle (contre 10 la nuit précédente).
- 3 interventions pour feux de véhicules légers (contre 3 la nuit précédente).
- 1 intervention pour disperser des individus ayant monté des barricades et tirant au mortier à Lapanouse.
- 1 intervention ayant empêché la tentative d’intrusion sur le site d’un poste de la police municipale à Lameilhé.