Visé par une enquête pour viols et agression sexuelle : Frédéric Brasilès démissionne de ses fonctions à la mairie de Toulouse
Publié : 24 octobre 2019 à 12h44 par Brice Vidal
Une enquête révélée par 100% et confirmée par le parquet de Toulouse ce jeudi soir.
La mairie de Toulouse annonce, ce jeudi peu avant 13 heures, dans un communiqué la démission de Frédéric Brasilès.
Le conseiller municipal est visé, comme le révélait 100% dès mercredi soir, par une enquête criminelle. Elle porte sur les viols présumés de deux femmes et l'agression sexuelle d'une troisième. L'une des victimes présumées avait 17 ans au moment des faits. Une des agressions aurait eu lieu au sein même des locaux municipaux.
F. Brasilès ne reconnaîtrait pas les faits
Jean-Luc Moudenc indique ce jeudi : "Frédéric Brasilès, conseiller municipal délégué, fait l’objet d’une enquête préliminaire actuellement diligentée par les Autorités judiciaires. Il m’a indiqué ne reconnaitre aucun des faits qui lui sont reprochés.
Cependant, afin de pouvoir se défendre sereinement sur ses affaires personnelles sans porter préjudice à la Collectivité, Frédéric Brasilès m’a remis sa démission. Je l’ai acceptée. Il revient maintenant à la Justice de faire son travail."
Le maire de Toulouse et Président de Toulouse Métropole précise "Il ne m’appartient évidemment pas de me prononcer sur les faits en cause. Je laisse aux Juges et à la Police judiciaire le soin d’enquêter afin que toute la lumière soit faite sur ces accusations, dans le double respect de la présomption d’innocence et du droit des victimes. C’est Jean-Claude Pellegrino qui entre au Conseil municipal. Je lui attribuerai la délégation des Fêtes et manifestations. Par ailleurs, c’est Roger Atsarias qui devient conseiller métropolitain".
Le parquet confirme nos informations ce jeudi en fin de journée
Une enquête préliminaire est ouverte à l’encontre de Frédéric Brasilès à la suite d'une plainte déposée récemment contre ce dernier "pour des faits qualifiés de viol qui auraient été commis courant 2012". Une précédente enquête, "remontant à 2007 portant aussi sur des allégations de viol susceptible d'avoir été perpétré dans des conditions similaires", a été jointe à l'enquête indique le parquet.
Enfin, "des comportements révélés en 2019 comme relevant de la notion de harcèlement sexuel" ont aussi fait l'objet d'investigations complémentaires.
Dominique Alzéari confirme aussi la garde à vue levée le 23 octobre. "L'enquête préliminaire se poursuit" précise le Procureur.