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Violences, menaces, vitre cassée : intervention sous tension samedi pour la BAC de Perpignan

750g de cannabis ont été saisis quartier Saint-Jacques, mais l'intervention des policiers n'a visiblement pas plu à tout le monde

25 septembre 2018 à 18h05

Les policiers de la BAC de Perpignan sont intervenus samedi dans l'après-midi quartier Saint-Jacques. Ils effectuaient une surveillance discrète place du Puig, où leur avait été signalée la présence d’un dealer de rue.

L'homme a rapidement été repéré, il prenait contact avec de nombreux passants, procédait avec eux à de brefs échanges et multipliait les allées et venues entre la place et une maison située rue Jean Bailly. Les policiers ont donc voulu le contrôler, sauf que celui-ci a pris la fuite dans les ruelles du quartier abandonnant au passage de la résine de cannabis détaillée pour la revente et neuf doses de cocaïne. Malgré un attroupement de résidents fortement hostiles à l’opération policière, le fuyard a rapidement été rattrapé et interpellé.

Profitant du mouvement de foule créé par l’arrestation, un complice a pénétré dans la maison de la rue Bailly pour en sortir quelques minutes plus tard avec un grand sachet plastique. Un comportement suspect qui n'a pas manqué d'attirer la curisoté des polciers qui ont donc voulu lui aussi le contrôler. Bonne pioche, le sachet renfermait plus de 700 grammes de cannabis et cinq doses de cocaïne. Une trouvaille qui leur a permis de confirmer leur hypothèse selon laquelle cette maison abritait le stock de drogue du revendeur.

Placés en garde à vue, l’auteur principal et son complice de 18 ans ont fournit des explications assez confuses, reconnaissant les faits de détention de stupéfiants, mais pas de trafic. Les deux hommes répondront de leurs actes devant le tribunal correctionnel de Perpignan en janvier 2019.

Par ailleurs une procédure incidente est ouverte au commissariat de police de Perpignan suite aux violences et menaces dont ont été victimes les policiers intervenants au moment de la première arrestation, ainsi que pour les dégradations constatées sur leur véhicule banalisé (une vitre casée).