Violée à son domicile par un inconnu : le cauchemar d'une Toulousaine de 53 ans

 

Il était rentré par effraction chez une femme et l’avait violée à plusieurs reprises. Le 4 juillet 2020 près de la route d’Espagne à Toulouse, il fait déjà très chaud. La victime dort la fenêtre ouverte et le volet est relevé de 20 cm quand soudain vers 6 heures du matin, elle aperçoit un homme qui se faufile et entre chez elle. Il est âgé d'une vingtaine d'années, sent l’alcool, parle mal français mais il est costaud. Il immobilise la femme de 53 ans. Son calvaire va durer 2 heures. L'agresseur viole la quinquagénaire une fois, deux fois, elle souffre et lui dit d'arrêter  « pas grave pas bougé » répondra-t-il. L'homme mimera la décapitation pour que la femme se taise. Elle parviendra à faire cesser le cauchemar en lui offrant un café, son objectif : éviter d’être sa proie, encore. Sur place les policiers vont retrouver l’ADN du jeune roumain un peu partout, sur les draps, les vêtements de la malheureuse et même sur la tasse à café. Il sera arrêté en Allemagne dans le cadre d’un mandat d’arrêt européen et comparaît pour viol. L'individu, défendu par Me Nicolas Raynaud De Lage risque 15 ans de réclusion. Me Aurélia Sagansan est en partie civile. Le verdict de la cour criminelle de Haute-Garonne est attendu mardi.