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Un Perpignanais pour la nouvelle saison de Top Chef ce soir

10 février 2021 à 18h56 par John Bourgeois

Thomas Chisholm est né à New York, mais a fait ses premiers pas en cuisine à Perpignan, d’où sont originaires ses parents. Son parcours, l'émission, il nous raconte tout sur 100%.


C’est notre local de la douzième saison de Top Chef. Thomas Chisholm a 29 ans et est franco-américain. Né à New-York, il a grandi à Brooklyn jusqu’à l’âge de 14 ans, avant de rejoindre la ville d’origine de sa mère : Perpignan. C’est là qu’il a pu faire ses gammes en cuisine. Alors, peut-on le considérer comme perpignanais ? Sa réponse est "oui", sans hésitation !

C’est donc au Léon Blum à Perpignan que Thomas fait son apprentissage, avant trouver du travail dans le Gard, "parce que ce n’est pas évident de trouver une belle place dans le coin (Pyrénées-Orientales), ce sont souvent des petits restaurants avec peu de personnels", nous confie-t-il. Après avoir passé deux ans au restaurant le Vieux-Castillon à Castillon-du-Gard, Thomas prend la direction de Paris en tant que second de cuisine, puis progresse dans plusieurs restaurants réputés, avant de devenir sous-chef et participer à l’émission culte de M6.

Thomas Chisholm, candidat perpignanais à Top Chef


Top chef : "un rêve devenu réalité"

Alors évidemment, Thomas ne nous a pas révélé son parcours au sein de l’émission, mais il nous confirme ne retirer que du positif de cette expérience. Il s’est lancé dans le casting car "c’est vraiment un accélérateur de carrière". "Je regarde depuis la première saison et à l’époque, je ne pensais pas avoir le niveau pour y participer. Je me disais même que j’allais plutôt tenter le Top Chef aux Etats-Unis, parce que le niveau est un peu plus faible", nous explique-t-il.

Croyant en ses capacités, il s’est finalement lancé, et en ressort plus que satisfait. "De pouvoir y être, c’est un rêve devenu réalité. Je le conseille à un grand nombre de cuisiniers, car ça nous pousse à nous surpasser. On a vraiment des grands chefs qui goûtent notre cuisine, et c’est quelque chose qu’on n’a pas toujours l’habitude de faire."
 

Thomas


Sa force : le visuel

Si le niveau est "très élevé cette année" selon Thomas, il va falloir se battre avec ses armes. La principale force du Perpignanais : son dressage. "J’accorde pas mal d’importance sur le visuel. C’est vraiment ça qui m’a branché dans la cuisine au départ. J’avais envie de poursuivre des études dans l’art, je faisais beaucoup de dessin à l’époque", nous raconte-t-il, avant d'évoquer une anecdote qui parlera aux amateurs de gastronomie perpignanaise.

"J’ai eu l’occasion de faire un stage en troisième avec le chef Alexandre Klimenko qui avait une étoile au Chapon Fin (à Perpignan). Et c’est au moment où je l’ai vu dresser qu’il y avait quelque chose qui m’a fait vibrer." Le "minimaliste", "tout ce qui tape à l’œil", voilà ce qu’aime Thomas, qui on l’espère, pourra aller loin avec ça. Remporter l’épreuve du "qui peut battre Philippe Etchebest", gagner la "guerre des restos", ou même soulever le couteau de la victoire, c’est tout ce qu’on lui souhaite.
 

Thomas


Une édition "sous Covid"

Le tournage de la douzième saison de Top Chef a eu lieu en pleine période de crise sanitaire. Le programme, quelque peu perturbé, a dû s’adapter, tout comme les candidats. "C’est vrai qu’au début quand on est arrivé et qu’ils nous ont annoncé qu’on allait nous mettre dans une bulle, qu’on n'allait pas pouvoir quitter l’hôtel, qu’on ne pourrait pas voir nos amis et nos familles, on s’est dit que ça allait être un petit peu compliqué."

Au final on vous le disait, que du positif ! "Je pense qu’on a peut-être vécu quelque chose d'incroyable grâce à ça. C’est presque devenu de la télé-réalité. On s’est retrouvé 24h/24h, ensemble, enfermés dans l’hôtel. Donc ça a vraiment créé des liens super forts. Je suis reparti avec une bande de potes incroyables", conclut Thomas.

Pour suivre ses aventures culinaires dans Top Chef, rendez-vous tous les mercredis soir à 21 heures sur M6.

 

Thomas