Un père tué par son fils à coups de barre de fer près de Toulouse
Le parricide s'est produit vendredi après-midi. L'agresseur a été interné.
24 avril 2022 à 16h50 par Brice Vidal
La gendarmerie s'était faite très discrète vendredi le temps des premières constatations, mais La Dépêche du Midi révèle qu'une agression ultra-violente s'est produite vendredi après-midi au sud de Toulouse. Information qui nous a été confirmée par le parquet de Toulouse ce dimanche.
Un homme d'une trentaine d'années à tué son père à coups de barre de fer, l'agresseur cheminait à pied dans la campagne lauragaise avec plusieurs membres de sa famille, à Grépiac au nord d'Auterive vendredi. Quand, pour une raison inconnue, il s'en est violemment pris à son père âgé d'une petite soixantaine d'années. "Il y a eu seulement quelques coups, notamment à la tête, mais extrêmement violents" nous indique une source proche de l'enquête. Les témoins sont immédiatement intervenus pour désarmer le trentenaire. La victime est morte rapidement des suites de ses blessures. Selon nos informations, le fils se serait alors enfui et les gendarmes locaux l'auraient interpellé environ une heure plus tard.
"Il a été placé en garde à vue peu de temps" avant de "faire l'objet d'une mesure d'hospitalisation d'office" nous précise le parquet de Toulouse, "son état étant incompatible avec une mesure de garde à vue". L'agresseur, actuellement interné au CHS Marchant à Toulouse était "très confus" et "ne s'est pas expliqué sur les raisons de son geste" nous précise-t-on. L'homme "n'avait pas d'antécédents psychiatrique". Selon des témoignages recueillis sur place, il pourrait s'être saisi de l'arme contondante de manière fortuite, lors de la promenade familiale.
Etait-il sous l'emprise de stupéfiants ? Les analyses toxicologiques sont en cours. Une expertise psychiatrique a aussi été diligentée. Une information judiciaire devrait être ouverte du chef d'homicide volontaire pour faire toute la lumière sur cette agression. Les gendarmes de la compagnie de Villefranche-de-Lauragais sont en charge des investigations.
Photo d'illustration