Tour de France : les régionaux de l'étape auront tout tenté pour gagner Toulouse
Publié : 17 juillet 2019 à 19h19 par Brice Vidal
Julian Alaphilippe reste en jaune
Le maillot jaune est resté sur les épaules du Français, Julian Alaphilippe, à Toulouse lors de la 11e étape du Tour de France partie d'Albi.
Cela fait onze ans que le Tour ne s'est plus arrêté dans la capitale de l'Occitanie. En 2008, le Britannique Mark Cavendish avait dominé le peloton au sprint.
C'est l'Australien Caleb Ewan qui s'est adjugé le sprint boulevard Lascrosses.
Les régionaux ont essayé, en vain
Le Tarnais Lilian Calmejane et le Toulousain Anthony Pérez ont tenté d'animer "leur" course. Ils ont lancée une échappée avec Aimé De Gendt et Stéphane Rossetto. Le Belge, dernier rescapé, a été repris à 4500 mètres de la ligne. Il avait distancé ses compagnons de route aux 10 kilomètres. "J'entendais mon nom au bord des routes c'était cool" s'amusait Anthony Pérez à l'arrivée.
Lilian Calmejane restait fier du coup d'éclat : "Il y a beaucoup de fatigue dans le peloton et je pense qu'on a bien joué le coup. C'était écrit que ça se finirait au sprint à Toulouse mais c'est trop dur de lutter contre un peloton de sprinteurs. Pour autant, j'étais content d'être à l'avant aujourd'hui, ne serait-ce que pour les gens qui m'ont soutenu aujourd'hui."
Sécurité maximale sur le boulevard Lascrosses
Au moins 15 000 personnes pour accueillir le Tour de France à Toulouse. 500 policiers étaient mobilisés, CRS compris. 50 pompiers du SDIS 31 étaient également présents, sans compter les effectifs de police municipale ainsi que les pompiers et la sécurité privée d’ASO, l’organisateur du Tour. Parmi ces anges gardiens qui veillent à la sécurité de tous : Christophe et Max. Le rôle de Max : le contre -terrorisme en jouant !
On a rencontré l’animal et son maître "Max est un berger belge malinois de 3 ans, un chien renifleur d'explosifs"
L'envers du décor
La machine ASO, l’organisateur du Tour, c'est un véritable village avec ses codes, ses accès spéciaux et ses accréditations spécifiques.
Mathilde salariée d’ASO nous explique cette organisation millimétrée. Visite des zone technique et zone protocolaire : "nous avons des médias de 10 nationalités différentes." On slalome au milieu d'une soixantaine de semi-remorques : studios, régies, ou camion contenant divers matériels de diffusion "avant la fibre optique, trainaient par terre 150 kilomètres de câble. Aujourd'hui seulement 62" nous explique la jeune femme.
Espace VIP
Les "huiles" sont reçues au "Club Tour de France". On y croise plusieurs élus et personnalités.
Et parmi elles, le chef Michel Sarran pour qui c'est une première : "Je suis un peu le cyclisme. J'aime particulièrement les étapes de montagne. Ce sont des sportifs absolument incroyables. C'est certainement un des sports les plus durs."
Coté public, les Toulousains inconditionnels du Tour étaient ravis. Comme Christian, habillé tout en jaune, casquette à pois sur la tête : "On est là depuis 11 heures, jusqu'à 18 heures ce soir et demain je serai au Stadium pour le départ !"
Même tonalité chez Mathieu "on vient le voir ici parce qu'on est Toulousains, mais demain je serai aussi dans les cols pour l'étape de montagne."
Jeudi, la 12e étape attaque les premiers cols pyrénéens, Peyresourde et la Hourquette d'Ancizan, classés en première catégorie, entre Toulouse et Bagnères-de-Bigorre (209,5 km).