Toulouse : le braqueur fracasse sa crosse sur le crâne du buraliste, l'ADN du pistolet brisé le confond

Deux mineurs présentés à la justice ce mercredi pour des braquages.

 

Des hold-up solutionnés à Toulouse par les policiers de la BC Rap (brigade criminelle et de répression des atteintes aux personnes). 

 

Acte I

Les faits remontent à août et septembre 2018. Un premier braquage à main armée se produit chez un buraliste du secteur Saint-Agne/Rangueil/Saouzelong à Toulouse.

Les malfaiteurs débarquent à l'ouverture du commerce, gantés et visages dissimulés. Ils menacent le gérant et exigent le contenu de la caisse. Les quelques pièces à l'intérieur les mettent dans une rage folle : ils molestent le buraliste, lui assénant un coup de crosse sur le crâne. Ils repartent avec quelques euros et des cartouches de cigarettes. La victime aura deux jours d'ITT.

 

Bis repetita

Un mois après, rebelote. Deux individus correspondant au même signalement remettent ça. Scénario identique : fond de caisse vide, le buraliste prend à nouveau un coup de crosse. Sauf que cette fois, l'arme se brise en deux morceaux. Un détail qui a son  importance. C'est grâce à l'ADN retrouvé sur la crosse brisée qu'un des braqueurs sera identifié. Les éléments de police scientifique ont parlé. 

Un des suspects de 17 ans sera repéré puis interpellé à Toulon. Il sera rapatrié à l'EPM (établissement pénitentiaire pour mineurs) de Lavaur. Les enquêteurs identifient un deuxième individu de 17 ans. Il sera arrêté sur son lieu de travail mais sera présenté à la justice seulement pour le deuxième braquage. Le "Toulonnais" aurait participé aux deux attaques. Tous deux sont bien connus de la justice. Un troisième larron sera mis hors de cause.

Les chefs d'accusation : vol à main armée, tentative de vol avec arme et violences avec arme. Ils ont été déférés ce mercredi.